mardi 31 mars 2015

IL EST ECRIT

«Votre adversaire, le diable rôde, autour de vous comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à dévorer. » 1 Pierre 5 :8


L’astuce suprême du diable, c’est de nous convaincre qu’il n’existe pas. (Baudelaire)
C’est vrai, le diable n’aime pas se placer à découvert devant l’homme. Devant Dieu, il y est obligé ; Voyez au début du livre de Job, il se présente en personne.
Si le diable veut ‘le calomniateur’, Satan signifie littéralement ‘adversaire’. Ainsi, nous sommes fixés sur son objectif : détruire.
Shakespeare aimait dire que « le diable peut citer  l’Ecriture pour ses besoins ».Il l’a fait devant Jésus, il le fera devant ses disciples. Il n’est pas étonnant qu’il ait suscité la race des ‘pharisiens’ qui, de toute époque’ se sont servis de la lettre pour tuer l’Esprit.
Martin Luther a raconté l’histoire qui suit :
« Un jour, le diable, s’étant approché de moi, me dit :
-          Martin Luther, sais-tu que tu es un grand pécheur et que tu vas être damné ?
-          Stop, m’écriai-je, pas tout à la fois, une chose après l’autre. Je suis un pécheur, c’est exact, et je ne pense pas que ce soit à toi de me le reprocher. Et ensuite ?
-          A cause de cela tu vas être damné, répéta le diable.
-          Ah, non ! Ta conclusion est fausse. S’il est vrai que je suis un pécheur, il est également écrit que Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; c’est pourquoi je sais que je suis sauvé. Va-t’en, menteur ! »
Bien que nous sachions que le diable rôde autour de nous, cherchant qui il dévorera, nous sommes invités à ne pas lui donner accès (Ephésiens 4 :27). En nous livrant au mensonge ou en nous couchant sur notre colère, nous lui livrons le passage…
L’orgueil peut également nous faire tomber dans ses pièges (1 Timothée 3 :6).
Certains chrétiens ont décidé de ne jamais parler du Malin et, délibérément veulent l’ignorer. Le pire, c’est qu’ils croient être spirituels. En cela ils sont plus royalistes que le roi, puisque Jésus l’a affronté, et que Paul déclare aux Corinthiens de ne pas vouloir laisser à Satan l’avantage sur eux, car, dit-il, nous n’ignorons pas ses desseins. (2 Corinthiens 2 :11).
Pour vaincre un adversaire, il faut le connaître et l’affronter. Ce n’est pas en l’ignorant et en lui tournant le dos que nous vaincrons. «Soyez sur vos gardes, dit Jésus, veillez et priez ».
A Pierre, il dit : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas… » Luc 22 :31

Satan ne craint qu’une seule phrase : IL EST ECRIT. Seule l’épée de la Parole de Dieu en vient à bout.

lundi 30 mars 2015

AVANCE AVEC COURAGE !

« Cette parole est trop dure, qui peut l’écouter ? »
Jean 6 :60


Il ne faut pas confondre facile et simple. Les choses de Dieu sont simples mais ne sont  généralement pas faciles. Pour avoir cherché les chemins de facilité, beaucoup ont perdu du
temps et des occasions.
Le diable a réussi à attirer beaucoup de monde par ce moyen : « Mange donc, Eve, c’est
facile; tu n’as qu’à croquer et tu seras comme Dieu ». A l’inverse, plusieurs disciples quittèrent Jésus, disant : « Cette parole est  trop dure, qui peut l’écouter… »
Large est la porte….beaucoup entrent par là.
Ce qui représente des obstacles contrarie les hommes. Il n’est qu’à écouter les doléances qu’ils font sur la vie, sur le temps, sur le travail.  L’homme veut la facilité. Tout le progrès est basé sur cette demande.
Jacques dit que le laboureur travaille avant de récolter. Il pèse sur le manche de la charrue. Il trébuchera dans les sillons en jetant la semence. Il lui faudra peut-être aussi faire l’effort d’arroser. Mais si le travail arrache des larmes, la récolte suscite des chants d’allégresse. La femme souffre lorsqu’elle enfante, mais ensuite elle oublie ses souffrances et sourit à son bébé.
Beaucoup de chrétiens croient que Dieu va leur donner un ministère sans qu’ils aient d’efforts à fournir. Ils pensent que l’Esprit va tomber sur eux et qu’ils vont aller, sans problème, accomplir les œuvres de Dieu. Le diable a tenu beaucoup de croyants ainsi inactifs, improductifs, stériles. Jésus nous a montré le chemin. Il n’est pas facile : «Car si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ? » Luc 23 :31
Toute œuvre de Dieu réclame un engagement. Tout engagement élimine les désirs personnels et égoïstes. Ceux qui veulent la facilité ne peuvent tenir bien longtemps.

Avance avec courage, Dieu bénira ton labeur.

dimanche 29 mars 2015

PRENEZ GARDE !

« Prenez garde, car plusieurs viendront sous mon nom disant :
c’est moi qui suis le Christ ». Matthieu 24 :5


Cet avertissement retentit très souvent dans la bouche du Seigneur comme dans celle des apôtres.
Prendre garde ou se tenir sur ses gardes est un appel à parer les coups, les ruses ou encore les déductions de l’Adversaire à l’approche de la seconde venue du Seigneur. C’est une disposition défensive qui se retrouve dans le sport comme dans l’armée. Un dicton populaire dit qu’ «un homme averti en vaut deux ».
Jésus nous avertit notamment en ce qui concerne son retour (Matthieu 24 :5). Les signes suivants nous indiquent que cette période est celle qui précède la parousie. Ainsi, Jésus établit les signes de sa venue et l’apôtre Paul les confirme dans les épîtres aux Thessaloniciens. C’est donc une bonne connaissance de l’Ecriture qui nous permet de vivre sous nos gardes. Non pas se ‘bourrer’ de textes, mais pénétrer le sens de la lettre, et cela grâce au Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité.
« Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis » Philippiens 3 :2
N’acceptons pas inconditionnellement tout ce qui est enseigné depuis la chaire. Des églises ont déjà, hélas, été conduites par de mauvais bergers. Et si les brebis avaient pris garde à l’avertissement ci-dessus, elles se seraient préservées de bien des malheurs, des scandales et des chutes.
« Soyez sur vos gardes, je vous ai tout annoncé », dit Jésus, Marc 13 :23.
N’est-il pas formidable et précieux d’avoir recours à la Parole de Dieu comme critère, et non à nos sentiments, nos impressions, nos idées personnelles ? A Bérée, les Juifs regardaient dans les Ecritures pour savoir si ce que leur annonçait l’apôtre Paul était exact.
Un bon pasteur ne prendra jamais ombrage que son message soit examiné sérieusement, mais s’il  est orgueilleux et autoritaire, il s’en irritera.

Ne craignez pas de déplaire quand il s’agit de la vérité à défendre. Mais défendez-la dans l’amour.

samedi 28 mars 2015

DIEU EST NOTRE DÉLIVRANCE

« Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis » Luc 1 :71
« Et c’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera encore » 2 Cor.1 :10


La liberté passe par là. Nous étions dans la servitude, semblables à des prisonniers derrière leurs barbelés, et Christ nous a délivrés de notre oppresseur. Gloire à son Nom !
« Dieu est pour nous le Dieu des délivrances » Psaume 68 :21
« Il m’a couvert du manteau de la délivrance » Esaïe 61 :10

Jésus dérive d’un mot hébreu qui signifie : sauver, délivrer. N’est-ce pas merveilleux ? Dans son Nom est inscrit son but. C’est pourquoi : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » Romains 10 :13
« Lorsqu’un malheureux crie, l’Eternel entend et il le délivre de toutes ses détresses » Psaume 34 :7

Jésus a promis que s’il nous affranchit nous serons réellement libres (Jean 8 :36). Vous n’êtes l’esclave de personne si vous appartenez à Christ. Et si vous avez à lutter contre une servitude ou un lien quelconque, croyez qu’il vous délivrera encore (2 Cor.1 :10).


« VOICI : DIEU EST MA DELIVRANCE ; JE SERAI PLEIN DE CONFIANCE, JE NE CRAINDRAI RIEN » Esaïe 12 :2

                                                                                                       André SNANOUDJ

vendredi 27 mars 2015

DIEU ET JÉSUS SONT LES BÂTISSEURS SPIRITUELS

« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle… » Psaume 118 :22



Bâtir représente une action positive, créatrice, à l’opposé de celle de détruire. Il s’y rattache une bénédiction, mais à l’inverse, une malédiction pour ceux qui s’y opposent :
« Ne pardonne pas leur iniquité…car ils ont offensé ceux qui bâtissent » Néhémie 4 :5
Le livre de Néhémie témoigne de l’importance de cette action. Le peuple d’Israël était appelé un peuple de bâtisseurs aux sens propre et figuré.
Dans la construction du judaïsme, Jésus n’a pas été apprécié et reconnu comme élément de valeur. Son enseignement ne trouvait ni place ni accueil. Les sages et savants docteurs de la Loi occupaient TOUTE la chaire de Moïse. Mais Jésus, cette petite pierre méprisée, est devenu la principale de l’angle…. Ainsi Dieu agit-il toujours.
Lorsque Pierre dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », il confessa que Jésus est bel et bien la pierre angulaire, point de départ de tout l’édifice.
Et le Messie lui répondit : « …sur cette pierre (révélation du Christ) je bâtirai mon Eglise » Matthieu 16 :18
« Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain » Psaume 127 :1
« La sagesse a bâti sa maison » Proverbes 9 :1

Tous ces textes soulignent bien en rouge que Dieu et Jésus sont les bâtisseurs spirituels. L’Eglise est bâtie par Jésus-Christ et non par les hommes qui sont appelés à coopérer à cette construction sous la direction du Saint-Esprit. Prenons garde à n’utiliser que des matériaux de choix (1 Corinthiens 3 :12), c’est-à-dire, la Parole de Dieu, et laissons le plan de Dieu s’accomplir pour la forme de l’édifice.

                                                                                                       André SNANOUDJ

jeudi 26 mars 2015

JE NE VOUS AI JAMAIS CONNUS

« Je ne vous ai jamais connus… »
 Matthieu 7 :23


Jamais, un mot absolu, un mot à double tranchant.
« Je ne vous ai jamais connus » dira Jésus à ceux qui n’auront pas aligné leur vie morale à la sienne et n’auront saisi que le côté spectaculaire du christianisme.
« Mes brebis ne périront jamais ». Jean 10 :28. C’est le bon côté des affirmations de Jésus.
Certains théologiens ou personnes sentimentales ont voulu exclure du caractère de Jésus ce côté affirmatif de son enseignement. C’est mal connaître le Verbe fait chair. C’est vouloir se fabriquer un Jésus à sa convenance et pour des raisons qui justifient une vie intérieure dissolue.
« Celui qui croit en moi ne goûtera jamais la mort » Jean 8 :51
‘Jamais’, marque une affirmation résolue.

Je ne retournerai jamais en arrière, à ce que j’ai vomi. Il est bon d’employer ce mot à l’encontre de tout ce qui aurait un caractère rétrograde. Ceci est le bon côté de nos dispositions. Mais n’oublions pas que ce qui nous donne la force de maintenir ce ‘jamais’ est précisément l’aide du Saint-Esprit. Lui, il nous pousse toujours de l’avant et tant que nous le suivons, nous ne retournerons jamais en arrière.

mercredi 25 mars 2015

ABSTENEZ-VOUS DE TOUTE ESPECE DE MAL.

« Abstenez-vous de toute espèce de mal »
1 Thessaloniciens 5 :22


S’abstenir, c’est ne pas prendre parti pour, se placer en retrait ; au sens figuré : ne pas franchir une limite.
C’est ici la preuve que nous avons la possibilité de choisir pour ne nous occuper que du bien. Ceci ne nous est pas donné au niveau de la morale. Ce conseil reçu dans cette pensée serait d’ailleurs sans force. Jésus nous a donné le pouvoir de ne pas :
-          Marcher selon le conseil des méchants,
-          S’arrêter sur la voie des pécheurs,
-          S’asseoir en compagnie des moqueurs. Psaume 1 :1
Job témoigne qu’il s’abstenait de regarder (convoiter). Il avait fait un pacte avec ses yeux.
Mais s’abstenir c’est aussi contrôler, se contrôler. C’est la faculté de pouvoir freiner devant une situation dangereuse ou négative. Le peuple de Sodome et de Gomorrhe nous est présenté comme un peuple sans frein (2 Pierre 2 :7). Ceci attira inévitablement le jugement de Dieu.
Les générations se succèdent et se transmettent leurs péchés. Le jugement vient aussi sur notre génération car rien ne vient freiner l’élan de débauche et le débordement de violence qui caractérise notre société décadente. La courte épître de Jude nous dresse le tableau d’un monde dévasté par le péché et nous exhorte ainsi :
« Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d’avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils vous disaient que dans les derniers temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies ; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels n’ayant pas l’Esprit. » Jude 17-19

ABSTENEZ-VOUS DE TOUTE ESPÈCE DE MAL.


mardi 24 mars 2015

NOUS SOMMES L'EPOUSE DE L'EPOUX

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’Epouse, la femme de l’Agneau. » Apocalypse 21 :9

Nous sommes l’Epouse de l’Epoux, la Femme de l’Agneau.
Si vous désirez vous délecter de la beauté poétique du Cantique des cantiques, vous y trouverez, là, votre identité en Christ, l’Epouse. Ce livre est fait d’une comparaison constante de l’Epoux et de l’Epouse. L’Epouse dit : « Tu es beau mon ami », et l’Epoux dit : Que tu es belle, ma bien-aimée ! ».
Constamment l’Epoux la compare à Lui-même. L’Epouse dit : Tu es le lys des vallées, l’Epoux répond : Ma bien-aimée est un lys au milieu des chardons (les chardons étant les soucis du monde). L’Epouse n’est pas encore glorifiée, mais elle est prête.
Aujourd’hui, n’oubliez pas votre condition d’Epouse. A l’heure de l’épreuve, ce livre, le Cantique des cantiques, m’a énormément fortifiée, renouvelée.

lundi 23 mars 2015

IL VIENT !

« C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines. » Cantique des cantiques 2 :8

IL VIENT !
Quelle bonne nouvelle ! L’attendre, mais aussi l’apercevoir, l’entendre arriver. Ce texte est  très frais, vert, on ne peut s’empêcher de voir l’agneau des prairies gambader de joie. Fermez les yeux et laissez-vous pénétrer de ce merveilleux tableau.
Nous avons besoin, dans ces temps de la fin, de fixer intensément nos regards sur l’Agneau de Dieu, JESUS. Cette attente journalière occupera nos pensées et ne laissera à l’Ennemi aucune fissure par laquelle il pourrait s’infiltrer. Pour mes vingt ans, je reçus cette parole : « Fais de l’Eternel tes délices et Il te donnera ce que ton cœur désire ». Mes délices n’étaient pas l’attente d’un mari, ou la préparation à une brillante situation matérielle, mais mes délices étaient de rechercher le Royaume de Dieu et sa justice. Mes regards ne se posaient pas sur les choses de la terre, les plus légitimes soient-elles. A vingt-trois ans Dieu me mit en présence de mon époux terrestre. Il fit toutes les formalités de demande en mariage. Dieu lui-même s’occupa de notre vie terrestre jusqu’à aujourd’hui.
Si nos regards restaient toujours fixés sur notre Epoux qui vient, combien notre vie terrestre serait plus facile ! Cette recherche est à votre portée, comme tout ce que Dieu nous propose. Notre vie est un choix permanent. Ayons l’intelligence de faire le bon.

dimanche 22 mars 2015

MA BIEN AIMÉE EST UN LYS

« Comme un lys au milieu des épines,

Telle est mon amie parmi les jeunes filles. » Cantique des cantiques 2 :2

Dans ce texte, les épines représentent le monde et ses combats. Le Seigneur envoie à sa bien-aimée le même portrait qu’elle lui attribue : « Mon bien-aimé est un lys ». L’Epoux dira :
« Ma bien-aimée est un lys », mais il ajoutera : au milieu des épines. Le Seigneur sait que nous vivons dans un monde difficile, rempli de séductions et de tentations. Néanmoins, n’oublions pas que nous sommes un lys. Cette fleur symbolise la royauté. Les rois de France l’ont placée sur leurs blasons. Nous voyons le lys blanc mais il peut être rose ou ocre ou orange. L’important n’est pas la couleur mais sa finesse, haut sur tige, il est une fleur élancée, majestueuse. Elle orne les jardins par massifs. Le lys reste fidèle aux endroits où il est planté, il se développe en tous terrains, résiste au gel et à la chaleur ardente. J’en ai deux ou trois massifs dans mon jardin dont la terre est très calcaire. Voici vingt ans que tous les premiers jours de juin il y fait sa fidèle apparition.
Ne sommes-nous pas appelés à résister en terrain défavorable, à toutes les températures et à rester fidèlement sur le lieu où Dieu nous a placés ?

samedi 21 mars 2015

PARLONS A NOTRE ÂME LA PAROLE DE DIEU

« Plus on accablait Israël au pays d’Egypte, plus il se multipliait »

Exode 1 :12

Lorsque l’homme est, et demeure dans le plan de Dieu,  RIEN ne peut diminuer son potentiel. Le diable fait toujours une œuvre qui le trompe lorsqu’il s’attaque à un enfant de Dieu.
Cependant, le chrétien doit quelquefois faire face à un état d’accablement. David disait déjà : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi : espère en l’Eternel car je le louerai encore… » Psaume 42 :6
« On m’a frappé…je n’ai pas mal… » Proverbes 23 :35 : C’est l’état d’un homme qui, ayant bu outre mesure, ne ressent plus rien. Pourquoi le vin du Saint-Esprit ne nous rendrait-il pas capable de passer à travers l’accablement ? Y faire face, c’est déjà la victoire qui s’amorce. Il arrive qu’une avalanche de coups tombe sur notre vie… Ne nous laissons pas impressionner et dominer par des séries d’épreuves souvent inexplicables sur le moment. Le païen s’écrie : Mais qu’ai-je donc pu faire à Dieu ? David avait la faculté de parler à son âme : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi… ». Il est bon de parler à son âme lorsque l’épreuve s’abat, et de le faire avec l’Esprit de Dieu.
Je me souviens d’un cher collègue pasteur passant par une épreuve si grande qu’il songeait à quitter le ministère. Il m’appela. Je l’écoutai sans un mot, laissant son cœur se vider. Je n’avais pas de réponse à fournir quant à ses problèmes et interrogations. Tout était remis en question, son âme était dans la tristesse, presque dans l’amertume. Alors, je posai la main sur son épaule et priai : Seigneur, que mon frère n’écoute pas la voix de son âme… ». Son ciel s’éclaircit, et il est toujours au service de Dieu.
Ne nous écoutons pas, n’écoutons pas la voix de nos sentiments (âme), mais parlons à notre âme le langage de la Parole de Dieu. Alors, nous verrons à nouveau briller le soleil.

                                                                                                       André SNANOUDJ

vendredi 20 mars 2015

LE SANG DE JÉSUS (suite)

Le sang de Jésus est protecteur. Posé sur le linteau des portes, Israël était parfaitement abrité des fléaux du pays d’Egypte. Combien plus en est-il du sang de Christ ! Le chrétien qui a peur ou qui craint n’a pas placé sa foi dans la valeur du sang de Christ. C’est une atteinte grave au sacrifice de Jésus. C’est comme si Jésus n’avait pas été crucifié ; c’est rendre nul à notre égard le dessein de Dieu. C’est grave et c’est dommage. Toute la Bible proclame le contraire : « Vous avez tout pleinement en Lui qui est le chef de toute domination, de toute autorité. » Colossiens 2 :10
Martin Luther eut, une nuit, un rêve très impressionnant. Il vit le diable, un rouleau à la main, lui présenter la liste de ses péchés. L’écriture était serrée  et remplissait le parchemin au-dedans et au-dehors. Luther lut et vit que tout était inscrit avec exactitude ;
-          Ce sont là tous les péchés, demande-t-il ?
-          Non, répondit le diable.
-          Alors, montre-moi les autres, exigea Luther.
Le diable revint avec une autre liste. Luther vérifia à nouveau, et lorsqu’il se fut assuré de l’exactitude de la liste, il demanda à nouveau :
-          Est-ce tout ?
-          Oui, répondit Satan.
-          Alors, dit-il, prends ma plume et écris en travers des deux listes, à l’encre rouge : « Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché ».
Affirmez cela avec la même autorité face aux insinuations de Satan, vous retrouverez votre paix et votre joie du premier amour.


jeudi 19 mars 2015

LE SANG DE JESUS

« Tous les hommes sont frères, car ils sont issus d’un seul sang »

Actes 17 :26

Merveilleux, mystérieux, impressionnant, le sang véhicule la vie.
Pourtant, le sang coule partout dans le monde. Depuis Caïn, le sang est versé par la main de l’homme animé de haine personnelle et de conflits nationaux. Le don du sang, à l’opposé, est un acte d’amour. Un donneur de sang contribuera à sauver une vie humaine ; c’est  très louable, et il faut le faire. Mais le sang de l’homme ne peut sauver l’homme du péché. Seul « le sang de Jésus nous purifie de tout péché » 1 Jean 1 :7
A « Œil pour œil, dent pour dent » de Moïse, Jésus a répondu « sang pour sang », et sans mauvais jeu de mots, j’ajoute : cent pour cent. Gloire à son Nom !
« Tu es digne de louange, car tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » Apocalypse 5 :9
Voici ce que le sang de Jésus nous donne :
-          La rédemption (Ephésiens 1 :7)
-          Une libre entrée dans le sanctuaire (Hébreux 10 :19)
-          La sanctification (Hébreux 13 :12)
-          La purification de notre conscience (Hébreux 9 :14)
-          La délivrance de nos péchés (Apocalypse 1 :5)
-          La victoire sur Satan (Apocalypse 12 :11)
Comme nous le voyons ici, le sang de Jésus parle bien mieux que le sang d’Abel (Hébreux 12 :24), ou que le sang des taureaux et des boucs.

                                                                                                  André SNANAOUDJ

mercredi 18 mars 2015

SAGESSE – JUSTICE – SANCTIFICATION – REDEMPTION

 « Moïse avait été instruit dans toute la sagesse des Egyptiens. »

Actes 7 :22

Mais avec cette sagesse il ne pouvait servir Dieu. Car Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse des hommes ? (1 Corinthiens 1 :20). Aussi Moïse dut passer quarante années dans le désert pour oublier la sagesse de l’Egypte et apprendre celle de Dieu.
« Que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu »
1 Corinthiens 2 :5.
Quatre dons importants nous sont faits par Jésus :
Sagesse – justice – sanctification – rédemption.
Plus je vivrai près de Jésus, plus je recevrai et profiterai de cette sagesse. Plus je m’en éloigne, plus je deviens insensé. Plus je m’approche, plus je réalise que cette sagesse est incluse dans la foi. Car la foi est toujours à l’opposé de la sagesse humaine et contient toujours la sagesse de Dieu. Dieu manifeste ainsi sa sagesse par des actions de foi. Cette sagesse est donnée par la Saint-Esprit. Nous sommes invités à la demander au moyen de la prière de la foi (Jacques 1 :5).
La sagesse de Dieu consiste à donner le remède divin aux hommes. Dieu seul a la connaissance des réels besoins des hommes. Le chrétien a tendance à juger les effets ; Dieu connaît les causes. Sa sagesse consiste à guérir. Si nous vivons dans l’Esprit nous avons part à la sagesse de Dieu. Nous sommes des instruments préparés pour aller parler aux hommes de leurs besoins profonds. Et seulement ainsi, nous sommes efficaces. Rien n’est pire que l’insensé qui se croit sage. Il se double souvent d’un orgueilleux. L’humilité nous conduit à Dieu et nous permet de recevoir sa sagesse.
Un évangéliste, sur le point de prendre l’avion, reçut du Seigneur un message : « Va dans la rue qui est devant toi et, à un passage à niveau, tu trouveras une femme dans la détresse ». Il y alla et trouva la personne à l’endroit précis. Quelques instants après il pria pour l’enfant de cette femme qui était dans un grand besoin. L’enfant fut guéri. L’évangéliste repartit pour l’aéroport et prit le même avion que prévu qui avait exactement le retard que comportait cette visite imprévue.
C’est un témoignage de la sagesse de Dieu qui connaît les besoins et nous conduit lorsque nous croyons en la direction du Saint-Esprit et lui obéissons.
Vivre dans la sagesse de Dieu c’est vivre dans sa révélation.

                                                                                                           André SNANOUDJ

mardi 17 mars 2015

S'APPUYER SUR DIEU DANS LE MAUVAIS JOUR

« Que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. » Hébreux 12 :3

Le découragement est un court-circuit dans la foi. Il ôte toute espérance ; c’est lui qui engendre la dépression. Il faut le chasser avant qu’il ne s’installe.
Quelqu’un a dit que le découragement était l’arme la plus usée du diable. Un chrétien découragé est un homme vaincu, inutilisable pour son Maître.
Moïse et Elie, deux des plus grands noms d’Israël, ont connu le découragement et demandé à Dieu la mort. Les plus grands évangélistes engagés dans des actions puissantes de foi ont rencontré le découragement. Oral Roberts, allongé sur le sol, a connu l’agonie du découragement.
« Mon juste vivra par la foi » Hébreux 10 :38
« Veillez et priez afin que vous ne tombiez pas en tentation » Matthieu 26 :41
Le découragement est une des plus subtiles tentations. Sous son action négative, nous pouvons croire que tout est perdu, qu’il n’existe ni remède ni espoir. La solitude l’accompagne toujours. L’homme découragé est isolé des autres et ne vit pas dans leur atmosphère. Alors que la foi est communicative et entraîne les autres, le découragement enferme sa victime. Ne le laissez pas s’installer.
David, revenant d’une incursion, trouva sa ville, Tsiklag, détruite et consumée par le feu. Ses biens avaient été pillés et tous les habitants emmenés en captivité. Plus de famille, plus de maison, plus de biens, plus rien… Un instant, David connut le découragement, mais s’appuyant sur son Dieu, il reprit courage (1 Samuel 30).
« Pourquoi t’abas-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore. Il est mon salut et mon Dieu. » Psaume 42 :6
Apprends à t’appuyer sur Dieu dans le mauvais jour.
Si vous connaissez quelqu’un de découragé, essayez d’en connaître la raison et aidez la personne à s’en sortir.

                                                                                                       André SNANOUDJ

lundi 16 mars 2015

LA TRANSPARENCE

« Car quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient point à la lumière de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière… » Jean 3 :21

La première action d’Adam et Eve fut de désobéir, la seconde de se cacher. Péché et conséquence. Se cacher, c’est se soustraire aux regards. C’est le début de l’occultisme…vivre et agir dans les ténèbres.
Nous comprenons le pourquoi de la repentance. Faire sortir les hommes des ténèbres dans la condition réelle où ils se trouvent. Exactement comme dans l’attitude d’Adam sortant de derrière son arbre. Venir à la lumière lorsqu’on est habitué à vivre dans les ténèbres, c’est difficile. Les cafards fuient quand la lumière brille car leur nature aime les ténèbres.
David, en dépit de la monstruosité de son péché, a trouvé la voie du pardon. Il en révèle le chemin dans le psaume 32 :5 : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; j’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. »
Le Saint-Esprit a été envoyé sur terre pour ce ministère : convaincre de péché, ou comme le dit le psaume 90 :8 : « Tu mets devant toi mes fautes cachées… ».
Dans l’Apocalypse, Dieu est sur son trône devant une mer de cristal (Apocalypse 4 :6). LA TRANSPARENCE…
Ainsi « nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. » Hébreux 4 :13
VIVONS DONC COMME EN PLEIN JOUR, LE VISAGE DÉCOUVERT ET SOUS LE REGARD DE CELUI QUI SONDE LES PENSÉES ET LES MOTIFS DES CŒURS.

                                                                                                        André SNANOUDJ

dimanche 15 mars 2015

VIVEZ VOTRE JOURNÉE AVEC UN NOUVEAU REGARD !

« Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur comme pour le Seigneur… »

Colossiens 3 :23
Nous n’avons pas toujours forcément l’impression que ce que nous faisons sert directement la cause de l’Evangile. Il se peut même que nous soyons saturés de certaines besognes. Je pense ici aux mamans qui font et refont à longueur de journée ce que les enfants et les maris ont défait : les lits, les choses qui traînent à la salle de bains, les vêtements sales tombés sur place, la vaisselle laissée sur la table, etc…
L’homme et les enfants ne réalisent pas toujours l’ingratitude de telles tâches qui n’ont le mérite d’être visibles que lorsqu’elles font défaut…Alors, quand la maman est malade ou absente, toute la maisonnée réalise sa mission. Cependant, il faut que la maman le fasse de bon cœur. Car qu’y a-t-il à gagner de faire la besogne en maugréant ou en invectivant le coupable qui a donné une peine supplémentaire ? Il est vrai qu’il doit exister un  partage et que, gentiment, on doive s’expliquer sur la collaboration de chacun. Mais avant tout, utilisons de bon cœur les énergies que Dieu nous donne et faisons notre travail comme pour le Seigneur.
Je pense à cette maman qui n’aura plus jamais l’occasion de laver le sol ou de nettoyer la moquette sur les traces de son enfant qui n’est plus ! Elle disait en pleurant : Oh ! Si je pouvais encore le faire… 
Réalisons que nos actions parlent plus souvent que nos paroles, elles parlent plus fort. L’amour s’investit davantage encore dans notre labeur que dans nos paroles. Et quelle récompense de réaliser que nous le faisons pour le Seigneur. Quel honneur !
Vivez votre journée avec un nouveau regard :
-          Ne vous laissez pas faire (par Satan)
-          Laissez-vous faire (par Jésus)
-          Tout ce que votre main trouve à faire, faites-le.

samedi 14 mars 2015

UN PEUPLE ACQUIS

« …pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis

A la louange de sa gloire. » Ephésiens 1 :14

L’apôtre Pierre affirme que nous sommes un peuple acquis ou que Dieu s’est acquis
(1 Pierre 2 :5). Ce qui revient à dire que Dieu nous a achetés. Nous en connaissons le prix.
« Prenez garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques pour paître l’Eglise du Seigneur qu’il s’est acquise par son propre sang »
Actes 20 :28.
Dans quel but ? « …pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis à la louange de sa gloire ».
Ainsi, Dieu nous a achetés au prix du sang de Jésus pour servir à la louange de sa gloire. Et nous en bénéficions gratuitement. Cependant, il faut acquérir ce bien inestimable et toutes les autres promesses par le moyen de la confession. C’est notre monnaie à nous, les hommes. Nous ne pouvons acquérir qu’en nous appropriant les biens de Dieu par la confession :
« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » Romains 10 :9
Il est des chrétiens qui pensent que tout va leur tomber ‘tout cuit’ dans la bouche…Tout se paie dans la vie chrétienne, même dans les ministères : « …et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom » Actes 9 :16
Le salut, qui est gratuit, se paie aussi par la persévérance car : « par la persévérance à bien faire, vous sauverez vos âmes » Luc 21 :19. Il faut donc abolir une notion fausse – féérique pour ne pas dire magique – selon laquelle Dieu révèlerait l’œuvre que nous avons à faire, laquelle se ferait automatiquement…
Un prédicateur Américain très engagé me disait que lorsque Dieu lui déclarait : Fils, je te donne ceci, à partir de cet instant il savait qu’il aurait beaucoup à faire…
Réjouissons-nous de la participation à laquelle Dieu nous appelle, et en raison de quoi nous prenons les risques d’engager notre temps, nos forces, notre quiétude ou notre réputation. Car Dieu déclare : « Heureux sont ceux qui meurent dans le Seigneur car leurs œuvres – celles qu’ils ont acquises – les suivent. » Apocalypse 14 :13

vendredi 13 mars 2015

ADMIRER JESUS

« Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Eternel pour contempler la magnificence de l’Eternel et admirer son temple. »

Psaume 27 :4

La faculté d’admirer est en nous dès notre naissance. Dieu l’y a placée. Qui n’a pas admiré la beauté de sa maman ou la force de son père ? Qui n’a pas admiré la prestance de son grand frère ou l’intelligence de son professeur ? Qui n’a pas admiré la mer ou contemplé un coucher de soleil ?
Ne pas admirer, c’est se priver d’un sens affectif. David voulait habiter dans la maison de l’Eternel pour admirer à loisir son temple. Il avait eu certainement ce regard prophétique qui concerne Jésus.
Or, comment adorer si on n’admire pas d’abord ? L’Evangile nous incite à admirer Jésus dans ses paroles comme dans ses actes, et cela nous conduit inévitablement à la louange. Celui qui n’admire pas Dieu s’admire lui-même. Il n’a pas d’autre choix…Admirer, c’est faire sortir le meilleur de nous-même ; c’est une manifestation de contentement.
Admirer n’est pas adorer ; c’est apprécier quelque chose de beau ou de bon. Cela comporte aussi un réflexe d’envie, une poussée à imiter. L’influence de la Bible et de la vie de Jésus suffisent à eux seuls pour susciter l’admiration qui doit toujours revenir au Créateur. Le donateur est toujours plus grand que les dons.

jeudi 12 mars 2015

L’ERREUR EST HUMAINE, LE PARDON EST DIVIN

« Le pardon se trouve auprès de Toi… » Psaume 130 :4

Dans ma vie j’ai demandé pardon à plusieurs catégories de personnes. Tout d’abord, j’ai demandé pardon à Dieu lors de ma conversion. Mais, lorsque j’étais enfant, j’ai demandé pardon à ma mère. Je m’en souviens comme si c’était aujourd’hui.
C’était vers les années 40 ; J’avais alors 7 ans. Oh ! Comme il pesait sur mon cœur le larcin que j’avais commis. Le week-end avait passé trop vite et, sur le point de quitter la maison, j’avais remarqué des tickets de pain qui traînaient sur le buffet. Je les avais empochés à la dérobée, mais ma mère s’en rendit compte avant que je franchisse le seuil de l’appartement. Sur le palier, elle me parla sévèrement et me congédia sans un baiser. C’était trop pour mon petit cœur d’enfant ; je ne pouvais partir sans l’affection de ma maman et affronter ainsi une nouvelle semaine face à l’indifférence et à la dureté de la vie du pensionnat. Alors je remontai l’étage, sonnai à la porte. Ma mère était à nouveau devant moi :
-Que se passe-t-il ?
-Pardon, maman, éclatai-je en sanglots, me jetant dans sa robe.
« Notre Dieu ne se lasse pas de pardonner. » Esaïe 55 :7
Il m’est arrivé aussi de demander pardon à ma belle-mère pour une parole vive, et à mon épouse pour une réaction emportée. Si nous voulons garder la paix avec Dieu et jouir d’une vie sans problèmes avec notre entourage, à un moment donné, il faut savoir plier et revenir des mauvaises positions dues à de mauvais propos.
Beaucoup de chrétiens ne sont pas libérés parce qu’ils retiennent le pardon. C’est à mon sens le plus grand obstacle au réveil. Car l’orgueil est le lien qui retient le pardon et Dieu résiste aux orgueilleux…
« Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère ? Sera-ce jusqu’à sept fois ?
-Non pas sept fois, répondit Jésus à Pierre, mais soixante-dix-sept fois sept fois… »
Quand on a compté jusque- là, on a pris la forme qui convient.
« Pardonnez comme Dieu vous a pardonné en Christ » Ephésiens 4 :32

                                                                                                        André SNANOUDJ

mercredi 11 mars 2015

FORTS DANS LA FAIBLESSE

« C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Corinthiens 12 :10

Manque de force, de vigueur, infériorité pour faire face à une situation. Qui de nous n’a affronté cet état ?
La force et l’aide de Dieu passent en notre vie comme en pointillé. Nous n’avons rien d’acquis en permanence, en continu. Il n’y a pas de surhomme dans le royaume des cieux.
Qui est faible que je ne sois faible ? Disait le grand apôtre des païens (2 Corinthiens 11 :29).
Sa force était de réaliser qu’il était faible, qu’il ne pouvait pas faire face à lui-même.
Ainsi, curieusement, le chrétien puise sa force en Dieu à cause de sa faiblesse et de son incapacité par lui-même de faire face aux épreuves provenant du service pour Dieu. Dieu n’a-t-il pas choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ? (1 Corinthiens 1 :27).
Celui qui croit être quelque chose n’est rien. Il y a de l’orgueil à croire que nous sommes forts par nous-mêmes. Nous avons vu comment cette fausse notion a conduit l’apôtre Pierre à l’échec du reniement : « Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Matthieu 26 :35.
Dieu ne dit-il pas à Gédéon : « Va avec la force que tu as et délivre Israël ». Quelle force ? Sa faiblesse ! Va avec ce que tu as, Dieu te donnera les moyens tandis que tu iras.
C’est la marche dans sa volonté qui permet à Dieu de transformer notre faiblesse en force. C’est la grande leçon de la marche par la foi.
Nous sommes plus forts dans notre faiblesse que dans notre force si nous osons croire.

mardi 10 mars 2015

Absorbé par Jésus

« Ceux qui portent la semence en souffrant reviendront avec allégresse lorsqu’ils porteront les gerbes. » Psaume 126 :6

Deux ânes cheminaient ensemble. L’un était lourdement chargé de sacs de sel, tandis que l’autre, en dépit d’une masse énorme et volumineuse, trottinait allègrement…
Au détour du chemin, le sol disparut sous les eaux d’une rivière, et nos deux ânes n’eurent d’autre alternative que de la franchir. Mais, ô surprise, à la sortie du cours d’eau, les rôles étaient inversés. Notre premier âne se trouvait soulagé car l’eau avait fait fondre le sel, mais le second n’arrivait plus à marcher tant il avait accumulé d’eau dans sa charge composée…d’éponges…
Absorber, c’est la caractéristique de l’éponge…mais aussi de l’homme !
Absorber, c’est appeler à soi ; c’est, d’une certaine manière, consommer.
Lorsqu’une personne est réellement absorbée par ce qu’elle fait ou par ce qu’elle pense, plus rien ni personne n’existe autour d’elle. La version synodale dit que Marthe était absorbée par divers soins. Ainsi, la sœur de Marie, à deux pas de Jésus, ne le voyait pas, ne l’entendait pas, tandis que cette dernière, aux pieds du Maître, était absorbée par tout ce qu’il disait. Elle ne perdait ni un mot ni une expression du visage de Jésus. Elle captait ses paroles sans perdre un seul regard l’accompagnant. Marie ne voyait même plus Marthe allant de-ci de-là. QUEL CHOIX !
Certes, nous ne devons pas traiter à la légère les choses de cette vie, pas plus que nous devons les vivre superficiellement. Mais comme il serait normal, vu la personnalité de Jésus et de son message d’être tellement plus absorbé dans nos pensées… alors que le chrétien se laisse si facilement prendre par les choses extérieures.
Garder ce privilège d’être absorbé par Jésus, c’est donner la preuve que nous régnons dans la vie par lui.

                                                                                                              André SNANOUDJ

lundi 9 mars 2015

Que le Seigneur demeure à votre droite !

« Nous vous prions de ne pas vous laisser facilement ébranler
Dans votre bon sens. » 2 Thessaloniciens 2 :2


Etre ébranlé, c’est chanceler, c’est être affaibli dans ses convictions, donc être rendu vulnérable pour l’effondrement final.
Dans le jardin d’Eden, la confiance d’Eve et d’Adam a d’abord été ébranlée. Les raisonnements du serpent ont fissuré le mur de défense avant que le coup de boutoir ne fasse le reste.
Les fausses doctrines, les mauvaises pensées préludent à cette faiblesse dangereuse.
Etre ébranlé c’est perdre son assurance et sa détermination. On peut être ébranlé si on ne veille pas à repousser immédiatement toute suggestion du malin. Le péché « qui se couche à notre porte » peut nous agresser pendant des jours, des semaines et des mois si nous le laissons se lever. Nous devons marcher sur lui. Pas de cadeau, sinon il ne nous en fera pas lorsque le péché consommé aura produit la mort.
Les gens influençables se laissent facilement ébranler. Ce mot suggère que, par opposition, nous devons être comme une muraille. Une muraille défie le temps et les conditions atmosphériques, pluie, neige, vents, soleil ou gel. Pas d’influence. Trop de chrétiens ont donné ‘carte blanche’ à leur conducteur spirituel. Il en faut pas  s’étonner que si l’un tombe, l’autre dégringole. Quelquefois la chute est visible ; d’autres fois, hélas, elle ne l’est pas…
Dans l’Eglise primitive, des hommes, partis de Judée, allaient parmi les chrétiens, semant de fausses doctrines, Actes 15 :24
D’où David tenait-il sa force ? Il nous en livre le secret ici : « Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite afin que je ne sois pas ébranlé »
 Actes 2 :25.
Vivez près du Seigneur et aucun homme ne pourra vous ébranler. Que le Seigneur demeure à votre droite !

                                                                                                               André SNANOUDJ

dimanche 8 mars 2015

L’Eternel n’abandonne pas ses fidèles

« L’Eternel n’abandonne pas ses fidèles ;

Ils sont toujours sous sa garde. » Psaume 37 :28

Quand Dieu dit qu’il n’abandonne pas ses fidèles, il ne parle pas à la légère. David le savait, lui qui témoigne de la fidélité de Dieu au-dessus de l’amour du père et de la mère (Psaume 27 :10).
Etre abandonné veut dire : être seul ! Quel Dieu aurais-tu si, après t’être engagé pour son œuvre, il te laissait tomber ? Au contraire, l’œuvre qu’il a commencé en toi il la rendra parfaite.
Un prix fort  a été payé pour cela.
As-tu vu un agneau pendu aux crocs de la boucherie ? Cet agneau est entièrement à ta disposition. Tu peux l’acheter entier ou acquérir l’épaule ou le gigot. Jésus cloué sur la Croix est livré de même aux clients de la foi. Il a payé le prix de la séparation, du péché, afin de pouvoir être, par sa résurrection, tous les jours avec nous jusqu’à la fin du monde.
Quoi ! Dieu t’aurait abandonné ? Parce que tu ressens que ça ne tourne pas rond dans ta vie ? Parce que tu te sens seul et incompris des autres ? Parce qu’autour de toi on ne fait pas attention à ton problème ? Parce que ton père et ta mère t’ignorent ? Parce que tu es pauvre ? Ou souffrant ? Ou en difficulté ?
Dans la barque menacée de faire naufrage, les disciples pensaient certainement cela. Mais ils eurent un bon réflexe ; ils réveillèrent Jésus : Sauve-nous, nous périssons ! Et Jésus leur vint immédiatement en aide.
Alors, si tu en  es là, lance le cri de détresse ; Jésus se dressera à ton côté pour arrêter la tempête de ta vie.


                                                                                                                 André SNANOUDJ

samedi 7 mars 2015

L’ABONDANCE

« Je suis dans l’abondance, mon frère. » Genèse 33 :9
« J’ai tout reçu, je suis dans l’abondance » Philippiens 4 :18


L’abondance est un don de Dieu. Dans son essence elle est déterminée par la loi de la multiplication : « Que tout ce qui existe- animaux ou plantes- soit multiplié selon son espèce à partir de ses semences. »
Tout comme la musique est un don de Dieu et peut être mal utilisée, ainsi en est-il de l’abondance. Quelqu’un a dit aussi de l’argent qu’il est un mauvais maître ou un bon serviteur.  Nous en disposons ou alors il dispose de nous.
La joie aussi est une forme d’abondance. Beaucoup d’hommes en sont pauvres, et parmi eux des chrétiens. Pourtant, Jésus a promis à tous ses disciples : « Je vous donne ma joie ». Cette joie de Dieu doit aussi se multiplier chez les hommes. Celui qui veut récolter beaucoup doit semer beaucoup. Celui qui désire l’abondance matérielle doit multiplier ses offrandes matérielles. Elles reviendront à lui multipliées. C’est la loi des semailles et des récoltes. C’est une loi divine, étendue à toute la création.
« Dieu nous donne avec abondance pour que nous en jouissions. » 1 Timothée 6 :17
A Toulouse vivait, il y a plus de vingt ans, une « chrétienne ». A l’insu du pasteur, elle mendiait au marché en sa faveur et en celle des missions. Elle pleurait au marché dans tous les gilets pour émouvoir les commerçants, et réussissait bien sa comédie. Un jour elle mourut. Elle avait vécu dans une pièce unique dont l’état de délabrement était inimaginable, un état de saleté et de désordre indescriptible…La pièce était grande ; on y a retrouvé, entassés un peu partout : des chaussures, par dizaines de paires, une pile de kilos de sucre jauni par le temps, des billets de banques et titres dévalorisés, vieux de dizaines d’années, des chapeaux…un vrai bazar. Sa fille fut étonnée d’une telle abondance !
Mais comme dit l’Ecriture : « au milieu de l’abondance nous ressemblons à des morts ». On ne peut échapper à cette loi inscrite dans le livre des Proverbes :
« Tel qui donne libéralement devient plus riche », et à son effet contraire :
« Mais celui qui épargne à l’excès ne fait que s’appauvrir » Proverbes 11 :24

                                                                                                        André SNANOUDJ

vendredi 6 mars 2015

QUI DE VOUS ?

« Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée
à la durée de sa vie » Matthieu 6 :27


J’avais utilisé la voiture de mon gendre un certain samedi et y avait laissé par terre, près du siège, mon portefeuille contenant tous mes papiers, cartes bancaires, et un peu d’argent…Le lendemain Dimanche, mon gendre repartit pour Toulouse sans s’apercevoir de mon oubli. Le lendemain après-midi, donc le lundi, je cherchai mon portefeuille, et, ne le trouvant pas, je remontai le temps pour soudainement me rappeler qu’il était resté dans la voiture le samedi. Deux jours avaient passé pendant lesquels Alain fit des déplacements sur des chantiers de la ville, et comme il ne ferme pas souvent sa voiture….Lorsque je pris conscience du problème je commençais à broncher. L’inquiétude voulut m’envahir, mais ce texte « Qui de vous ? » m’interpella et me vint droit au cœur : «  Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter quelque chose ?…. ». Je laissai donc la Parole œuvrer pour la paix, et le soir je parvins à joindre mon gendre qui ne s’était toujours pas rendu compte de rien. Il alla voir au garage et revint joyeux au téléphone, avec le portefeuille.
Rien n’est plus important que de vivre pour Jésus, appuyé sur la Parole.

                                                                                           André SNANOUDJ

jeudi 5 mars 2015

ENTRONS DANS LE SANCTUAIRE

« Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait par la main de l’homme, imitation du véritable, mais dans le ciel même, afin de se présenter maintenant pour nous devant la face de Dieu. Il n’y est pas entré afin de s’offrir plusieurs fois, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger….le Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois, sans péché, pour ceux qui l’attendent en vue de leur salut. » Hébreux 9

Bien-Aimés, il est important que vous compreniez que, chaque fois que vous péchez, le sacrifice de Jésus est  très présent jusqu’à Son retour en gloire, pour que vous vous repentiez et repreniez courage.
La repentance brise la malédiction. La repentance est suivie du pardon de Dieu. Ne restez pas comme vous êtes, réagissez. Nous avons un Père miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté. Ne vous installez pas dans la culpabilité, vous auriez tort ! Jésus a été fait pour nous, sacrifice de culpabilité.

« Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance ; Après s’être livré en sacrifice de culpabilité, Il verra une descendance Et prolongera ses jours, Et la volonté de l’Eternel s’effectuera par lui. » Esaïe 53

« Oui, entraîne-moi ! Oui, courons à ta suite ! » Entrons dans le sanctuaire, touchons le Trône de la grâce. Car là, il y a bonheur, joie, paix, guérison, changement de vie »