« C’est pourquoi, voici, je veux l’attirer et le
conduire au désert, et je parlerai à son cœur. Là, je lui donnerai ses vignes
et la vallée d’Acor, comme une porte d’espérance. » Osée 2 :16-17
Dieu
attire son peuple dans le désert pour lui montrer ses miracles.
C’est
dans ce désert, où il n’y a rien, que notre foi doit être braquée sur
l’invisible afin de recevoir le miracle. Les miracles ne se font qu’au désert.
C’est au désert que l’eau jaillit du rocher et que la manne descend. Il faut le
désert pour créer ce miracle. Le miracle part toujours d’un besoin. Dans le
pays d’Egypte, Dieu avait, dix fois, fait la différence entre Israël et
l’Egypte. Dix fois les plaies étaient passées par-dessus Israël sans le
toucher. Dieu entendait par là, non seulement préparer son peuple pour le
libérer, mais aussi que se forme en lui une foi qui ferait la différence entre les
peuples qui servent les idoles, et celui qui sert le Dieu vivant. Il va plaire à Dieu d’éprouver la foi d’Israël
devant la Mer Rouge. Dieu bloque Israël par devant et par derrière. Impossible
de s’en sortir humainement, ni d’une façon ni d’une autre….
C’est
lorsque nous sommes ‘coincés’ que Dieu connaît seulement si oui ou non nous
sommes confiants. Moïse l’était. Pour lui, aucun
problème. Mais pour Israël c’est la panique. Moïse a une foi trempée ; Israël est conditionné par la vue. Il voit
en effet la mer devant lui, et les Egyptiens armés et nombreux derrière. Il
voit physiquement ; il est aveuglé spirituellement. Moïse au contraire
semble ne rien voir physiquement. Mais
il voit l’invisible. Il connaît Dieu. Il sait que Dieu ne les a pas fait sortir
magistralement pour les faire mourir horriblement. Il connaît Dieu. Il
se sait aimé de lui. Il marche au niveau de l’invisible.
Une
des épreuves par excellence que Dieu veut nous faire traverser est celle de la
foi.
Lorsque celle-ci est arrivée à sa dimension normale (Hébreux 11 :1) : La ferme assurance, on peut dire comme Moïse : Regardez la grande délivrance que vous accorde aujourd’hui l’Eternel.
Lorsque celle-ci est arrivée à sa dimension normale (Hébreux 11 :1) : La ferme assurance, on peut dire comme Moïse : Regardez la grande délivrance que vous accorde aujourd’hui l’Eternel.