« C'est dans le calme et la
confiance que sera votre force. » (Esaïe 30. 15)
Chers amis,
Je ne savais pas qu’André et moi
allions passer par une longue épreuve de la maladie. Après une opération à cœur
ouvert, en 2001, André se rétablit, et nous pouvions encore voyager pour porter
l’évangile. Nous rentrions de Vichy où nous avions enregistré de nouvelles émissions pour la TV,
en 2005. André s’aperçut, au volant de la voiture, que sa vue baissait. Ce fut
une lourde épreuve, qui, graduellement, s’intensifia. Il peut encore lire
quelques passages des Ecritures. Grâce à une excellente mémoire, il peut
retracer et se remémorer plusieurs scènes bibliques, ce qui l’enrichit
énormément.
A cette épreuve, s’ajouta brusquement la venue de
tremblements, identifiant la maladie de « Parkinson ». Là, commença le
grand et épuisant combat de sa vie, de notre vie. Pourquoi ? Seuls ceux
qui sont atteints de ces symptômes comprendront. Combat de l’endurance, du
courage, mais aussi de la vie tout court !
De toutes nos forces, nous nous sommes opposés à cette
épreuve. Nous avons dû céder à la souffrance et rentrer dans le processus des
médicaments qui ne soulagent que très partiellement. Bref, j’ai vu peu à peu
mon bien-aimé diminuer, diminuer… Et c’est là que nous avons commencé à
grandir. « Il faut qu’il croisse et
que je diminue. » (Jean 3. 30). Ceux qui sont victimes de cette
maladie ou infirmité me comprendront. Celui ou celle qui accompagne le malade nécessite
une aide psychologique. Je ne l’ai reçue que du Seigneur, jour après jour, en
m’appuyant sur sa parole. En acceptant l’épreuve, mais non la maladie, nous
croyons aujourd’hui en une totale
restauration.
C’est donc au cours de ces nouvelles paroles journalières,
que je partagerai avec vous : la toute-puissance du Seigneur dans
l’épreuve, sa présence continuelle, celle des anges, ses paroles… Une
préparation récurrente pour l’entrée dans le royaume.
Je sais que cette préparation est celle de notre âme…
Aimons-nous encore le Seigneur dans l’épreuve comme nous l’avons aimé dans
l’abondance ?
Toutes les parties de notre cœur lui
appartiennent-elles ? « Pierre,
m’aimes-tu ? » La question de Jésus est posée à trois reprises. « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime, »
et pourtant, Pierre le renia trois fois, avant que le coq n’eût chanté.
(Jean 21. 15-17).
Je puis dire que le Seigneur a été fidèle nuit et jour, que
son amour pour nous tout comme notre amour pour lui m’a sauvé d’une épreuve
destructrice. Mais, au contraire, aujourd’hui, après avoir accompli, ce 10
juillet, mes 80 ans, je suis plus que jamais l’épouse de l’Epoux, je l’aime, je
veux le servir jusqu’au bout de mon voyage ici-bas. Il me prépare à voir sa
gloire… ce grand Réveil, le dernier, que nous attendons avec impatience.
La fidélité de Dieu
« Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin
du monde. » (Matthieu 28. 20).
Je reçus cette parole en
2000, pour la nouvelle année. Je ne savais pas qu’elle serait un appui jusqu’à
ce jour. La Parole de Dieu est ferme,
invariable : elle ne change pas, quel que soit notre âge, quelles que
soient les circonstances de la vie.
L’important est de la
croire, de la confesser, de la vivre, sans se laisser envahir par le doute.
« La foi, c’est une ferme assurance des choses
qu'on espère. » (Hébreux 11. 1). Dans la foi,
pas de place pour le doute. Mais « la
foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de
Dieu. » (Romains 10. 17).
Je
peux étayer ma foi en priant, en lisant la parole de Dieu, en jeûnant un repas,
ou plusieurs… Dans l’épreuve, je me fortifie.
« C'est
dans le calme et la confiance que sera votre force. »
(Esaïe 30. 15)
Commencez votre journée par la
lecture de la parole, la prière ; et partez en vainqueur sur vos émotions,
votre situation.
Sergine
Snanoudj