mardi 30 septembre 2014

ENTRE DEUX COURANTS

Lecture biblique : Actes 27. 39-44
« Mais ils arrivèrent contre un banc de sable entre deux courants où le bateau resta pris. La partie avant du bateau était enfoncée dans le sable et ne pouvait pas bouger, tandis que la partie arrière était brisée par la violence des vagues. » (Actes 27. 41, Bible en français courant)

Toute vie et tout ministère doivent un jour endurer une terrible épreuve. Les tempêtes de l’existence poussent de nombreux navires vers des eaux périlleuses. J’ai vu de nombreux ministères qui avaient pris un bon départ grâce à mon onction se briser et sombrer à la suite de violentes tempêtes.
Quand le navire s’est heurté aux rochers, la partie avant (la proue) s’est enfoncée et a tenu bon, tandis que la partie arrière s’est fracassée.
Parfois, hélas, les dirigeants d’un ministère connaissent ma volonté et tiennent bon dans la tourmente, mais ceux qui sont à l’arrière (les simples membres ou les disciples) sont secoués par l’incrédulité et la rébellion.
Bien des fois, ton vaisseau se retrouvera pris entre deux courants. Ce sont des eaux dangereuses ! En pareille situation, de nombreux naufrages se produisent. Souviens-toi, mon enfant, que souvent, tu es prise entre deux courants qui partent dans des directions opposées. Ces courants s’opposent l’un à l’autre. Tout bateau pris au milieu court le risque d’être détruit, surtout si la tempête et le vent sont très violents.
Toi qui navigues sur la mer de la vie, tu ne peux pas toujours éviter ces zones à hauts risques ; ton brave petit esquif doit compter sur le Timonier pour te diriger sûrement parmi les dangereux bas-fonds et les récifs cachés. Si tu restes bloquée dans ces rochers à cause de ton obstination, ton bateau se brisera entre deux courants.
Tous ne comprennent pas et ne connaissent pas ma volonté. Laisse les autres faire ce qu’ils veulent. Toi, compte sur moi pour t’aider à conduire ton équipage de prisonniers consacrés, à travers les flots déchaînés, jusqu’au Port éternel.

                                                        Gwen Shaw

lundi 29 septembre 2014

NOURRIS-TOI, CAR C’EST NECESSAIRE A TON SALUT

Lecture biblique : Actes 27. 33-38
 « Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut et aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête. » (Actes 27. 34)

Quand tu jeûnes, il vient toujours un temps où le Saint-Esprit t’invite à te nourrir. Tu éprouves un soulagement, un sentiment d’accomplissement, car tu as fait tout ton possible.
L’équipage du navire en détresse était toujours ballotté par les vagues en furie. Il faisait nuit noire, mais Paul savait qu’il avait prié avec ferveur et qu’il avait remporté la victoire, sans en voir le moindre signe. Il a donc annoncé : « Il est temps de manger. »
Tu n’es pas obligée de jeûner jusqu’à ce que tu voies la victoire, mais jusqu’à ce que tu sentes dans ton cœur que J’ai entendu tes prières.
Tous les cris qui montent vers moi depuis la terre doivent passer par divers tests :
1. Celui qui prie est-il sincère et droit ?
2. Demande-t-il ce qui vaut le mieux pour sa vie, ou existe-t-il une meilleure solution ?
3. Souhaite-t-il réellement que sa requête soit exaucée ?
4. Si Je réponds à sa prière, quel sera le résultat ?
5. Prie-t-il avec un autre motif caché qui produira un résultat négatif ?
Souviens-toi que Je ne vois pas les choses à ta façon. Je sais ce qui est le mieux. Et lorsque Je t’exauce, il se peut que tu tardes à voir la réponse, mais que tu aies la certitude intérieure qu’elle viendra. Par la foi, tu sais que tu es exaucée, et à ce moment-là, tu dois te nourrir, car ta vie sur terre est conçue de telle manière que l’alimentation est nécessaire à ta santé et à ta survie. Mange avec joie, sachant que J’ai entendu tes prières et que tout va bien.

                                                        Gwen Shaw

dimanche 28 septembre 2014

RESTE TRANQUILLE ET ATTENDS LA LUMIERE

Lecture biblique : Actes 27. 25-32
« Dans la crainte d'échouer sur des récifs, ils ont jeté quatre ancres à l’arrière du bateau et attendu le jour avec impatience. » (Actes 27. 29)

Parfois, tu ne peux qu’attendre et prier. Après avoir été ballotés pendant des semaines sur la mer déchaînée, sous un ciel assombri par la tempête, les matelots ont « senti » que la terre était toute proche. Ils ont jeté une sonde et se sont aperçus qu’ils s’approchaient rapidement d’une terre habitée. Mais ils savaient que s’ils s’échouaient sur les rochers en pleine nuit, ils ne survivraient pas.
Bien que Paul leur ait promis qu’ils auraient la vie sauve, ils ont sagement pris toutes les précautions nécessaires.
Ne tiens jamais rien pour acquis. Ne risque pas imprudemment ta vie parce que tu as l’impression que tu ne seras jamais tuée ni blessée.
Ne te crois pas à l’abri de toute maladie. Prends les précautions indispensables à ta survie, comme l’ont fait ces marins aguerris et sages.
Souviens-toi que bientôt, tu ne sauras pas où te tourner ni que faire. Quand tu ignores ce que tu deviendras plus tard, jette ton ancre et attends. Les marins ont jeté quatre ancres, une dans chaque direction. A certains moments de ta vie, tu n’oses aller ni devant, ni derrière, ni à droite, ni à gauche. Dans ce cas, ne cède pas à la tentation de faire une chose que tu regretteras ensuite. Reste tranquille et observe le salut de ton Dieu.
Je suis avec toi dans l’obscurité. Tiens bon, prie, attends, écoute, sonde les profondeurs. Jette ton ancre et prie pour que l’aube se lève, afin que tu puisses voir dans quelle direction aller. Ne laisse ni tes amis ni tes adversaires t’obliger à faire le moindre pas, car sans direction, tu t’échoueras sur les rochers et tu te perdras. Attends, mon enfant, attends !
                                                        Gwen Shaw


samedi 27 septembre 2014

TOUS CEUX QUI NAVIGUENT AVEC TOI

Lecture biblique : Actes 27. 1-24
« Paul, n’aie pas peur ! Il faut que tu comparaisses devant l'empereur, et voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi. » (Actes 27. 24)

La vie ressemble à un voyage sur l’océan. J’ai accru ta capacité à aimer et à partager ma bonté envers toi avec les autres. Tu as agrandi ton bateau pour qu’il corresponde à la taille de ton cœur, de ton amour et de ta vision.
Certains ont quitté ton navire dans l’un des ports où tu as fait escale et ne sont plus avec toi aujourd’hui, mais tu peux les réclamer. Tu peux collaborer avec Dieu pour qu’il te donne toutes les âmes qui ont voyagé avec toi. J’aurais pu me contenter de sauver Paul. Certains de ses compagnons de voyage ne méritaient pas de l’être. Le patron du bateau n’avait pas cru en ses paroles et l’officier avait choisi de ne pas tenir compte de ses avertissements (v. 11). Mais Paul a intercédé avec ferveur pour que Je sauve la vie de tous ceux avec qui il naviguait, et J’ai envoyé mon ange lui dire que J’avais entendu ses supplications et que Je sauverais tout le monde.
Tu peux, toi aussi, réclamer tous ceux qui naviguent avec toi. Quand tu pars en voyage, demande-moi de préserver la vie de tous les passagers, que tu sois en bateau, en avion ou en voiture. Tu peux le faire, tout comme Paul.
Tu peux aussi réclamer le salut de tous tes proches. Implore-moi de sauver l’âme de tous les membres de ta famille qui « naviguent avec toi » sur la mer de la vie. Avec moi, rien n’est impossible. Je ferai en sorte de conduire tous ceux que tu aimes au port de repos, y compris ceux qui ne croient pas en moi et qui ont choisi de désobéir aux avertissements que tu leur as lancés.  « Voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi ! »

                                                        Gwen Shaw

vendredi 26 septembre 2014

NE PAS RESISTER A LA VISION CELESTE

Lecture biblique : Actes 26. 1-32
 « C’est pourquoi, roi Agrippa, je n'ai pas résisté à la vision céleste. » (Actes 26. 19)

Quelle glorieuse victoire d’être capable d’attester, après m’avoir servi pendant des années, qu’on n’a pas désobéi à la vision céleste !
Tout véritable appel au ministère est basé sur une vision céleste. Certaines visions sont plus claires que d’autres. Il est rare que Je me révèle à quelqu’un comme Je l’ai fait pour Paul sur le chemin de Damas, en resplendissant sur lui avec un éclat supérieur à celui du soleil en plein midi. Souvent, Je n’adresse mon appel céleste et ma vision qu’à l’esprit des hommes, mais même sous cette forme, il est tout aussi réel et important.
Tu as reçu une vision céleste pour ces derniers jours. Le Père veut toucher ton cœur de sa vision céleste et répandre puissamment cette vision. Accepte ce qu’il veut faire.
En vérité, mon enfant, Je suis la lumière du monde, et Je veux que ma lumière et ma gloire brillent sur le monde par ta vie.
Chaque authentique vision du ciel s’accompagne de ma lumière qui illumine l’esprit des hommes. J’éclaire ton esprit et ton corps  de la gloire de cette lumière de révélation céleste, non seulement provisoirement, mais en permanence. Cette lumière demeurera en toi tous les jours de ta vie tant que tu continueras à obéir à la vision céleste. Mais dans le cas contraire, cette lumière s’affaiblira dans ton esprit et les ténèbres gagneront du terrain dans ta vie.
Ne cesse jamais d’obéir à la vision céleste que Je t’ai donnée. Ne crains pas de faire tout ce que Je te demande. C’est par la puissance de ta vision que tout deviendra réalité. Ta vision pourra concrétiser tout ce que tu vois en Esprit.

                                                        Gwen Shaw

jeudi 25 septembre 2014

« PERSONNE N’A LE DROIT DE ME LIVRER A EUX »

Lecture biblique : Actes 25. 1-27
« Si j'ai commis une injustice ou un crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir, mais si leurs accusations contre moi sont fausses, personne n'a le droit de me livrer à eux. J'en appelle à l'empereur. » (Actes 25. 11)

Parfois, tu dois défendre ton droit de vivre. Tu n’es pas obligée de te soumettre volontairement à la mort. La vie est le plus précieux don que tu aies. Chéris-en chaque moment.
Tous les jours, tu te heurtes à un ennemi nommé « l’ange de la mort » : il a pour but d’abréger la durée de vie des êtres humains. Tu peux te soumettre à lui ou lui échapper. Certains se sont tirés de ses griffes bien des fois, tout simplement en obéissant aux avertissements que Je leur avais donnés par des rêves ou des prémonitions, ou parce qu’ils avaient lutté dans la prière en implorant la protection de mon précieux sang, ou encore parce qu’ils avaient refusé intérieurement de mourir avant que leur travail soit achevé.
Paul n’avait pas encore « terminé sa course », et il en était convaincu ; il a donc lutté pour rester en vie. Il savait que s’il se rendait à Jérusalem, il serait tué par ses perfides ennemis religieux qui le détestaient farouchement, parce qu’il prêchait le pur Evangile et qu’il avait amené des quantités de personnes à croire en moi.
Paul savait aussi quelle direction emprunter, car à Jérusalem, Je lui avais dit : « Il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. » (Actes 23. 11)
Si tu as la conviction que ton travail est inachevé et que Je t’ai prescrit de faire quelque chose, tu dois rester ferme jusqu’à ce que ta mission soit terminée. Ne laisse pas ta lampe s’éteindre tant que ta dernière lettre ne sera pas écrite, ton dernier message prêché, ta dernière nation visitée.
                                                        Gwen Shaw


mercredi 24 septembre 2014

UN CHEF DE LA SECTE DES NAZAREENS

Lecture biblique : Actes 24. 1-27
 « Nous avons découvert que cet homme est une peste ; il provoque des révoltes parmi tous les Juifs du monde. C'est un chef de la secte des Nazaréens … » (Actes 24. 5)

On a dit de moi aussi que j’étais un Nazaréen. En fait, c’était un accomplissement de la parole qui me concernait : « Il sera appelé nazaréen. » (Matthieu 2. 23). J’ai été nommé nazaréen pour trois raisons.
1. J’ai grandi à Nazareth, et J’ai donc été identifié avec la ville où J’ai passé ma jeunesse.
2. Le mot Nazaréen signifie : « branche verdoyante, mis à part, consacré à Jéhovah, prince ». Le même mot en hébreu est utilisé dans Genèse 49. 26 (le prince consacré de ses frères) et dans Nombres 6. 2 (le vœu de naziréat). Paul a donc reçu ce titre parce qu’il était mon disciple consacré et mon serviteur.
3. Dans Zacharie 6. 12, le prophète m’a appelé « Germe ». Toi aussi, tu es un germe, une branche vivante et verdoyante, parce que tu as été greffée sur mon tronc. Tu as été consacrée, séparée de la foule des gens que tu nommes frères et sœurs.
Paul était accusé d’être un fauteur de troubles et un chef de file. Tous ceux qui exercent des responsabilités doivent préparer leurs cœurs à être pris pour cibles et à souffrir d’une opposition plus intense que les autres.
Ils l’ont nommé une secte. Oh ! combien Je déteste entendre les gens prétendre que tu appartiens à une secte ! Tout ce qui n’est pas conventionnel est taxé de « sectaire ». Or, ce mot a de fortes vibrations négatives. Mais ne crains rien : tu appartiens à une grande foule de nobles princes et de vaillants guerriers qui ont tous été accusés d’appartenir à ce que le monde religieux qualifie de « secte » ou d’en promouvoir une. J’ai moi-même fondé la « secte » des Nazaréens. Paul était un chef de file, et si tu m’es pleinement consacrée, comme une branche verdoyante, séparée de tes frères et sœurs, tu deviendras toi aussi une dirigeante comme Paul. Et cela fera de toi une princesse !

                                                        Gwen Shaw

mardi 23 septembre 2014

« IL FAUT AUSSI QUE TU RENDES TEMOIGNAGE A ROME »

Lecture biblique : Actes 23. 1-35
« La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul et dit : Prends courage, [Paul]: de même que tu as rendu témoignage de ce qui me concerne à Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. » (Actes 23. 11)

Je l’ai dit et Je l’ai fait. Si tu me consacres totalement ton existence, aucune personne et aucun démon ne pourra m’empêcher d’accomplir mon plan pour ta vie.
Des vents impétueux peuvent balayer tes projets, mais mes plans sont différents. C’est pour cela que ta vie doit m’être totalement et complètement soumise. Si tu m’es pleinement consacrée, J’accomplirai toute ma volonté dans ta vie.
La haine contre Paul était telle que quarante hommes ont décidé de jeûner, sans rien manger ni boire, jusqu’à ce qu’il soit tué. Ils avaient des amis haut-placés, puissants et influents qui pouvaient les aider à faire tuer Paul. Ils ont caché soigneusement leurs projets, mais Je savais ce qu’ils mijotaient.
Lorsque les gens et les démons font des plans contre toi, Je sais ce qu’ils complotent et comment déjouer leurs complots. J’ai rendu visite personnellement à Paul et Je lui ai annoncé qu’il rendrait témoignage de moi à Rome, de même qu’il l’avait déjà fait à Jérusalem. Il avait fidèlement et courageusement témoigné devant la populace en colère ainsi que devant le sanhédrin ulcéré. Il avait détourné la fureur qu’ils éprouvaient contre lui en l’orientant de telle façon qu’ils s’étaient tournés les uns contre les autres, les saduccéens contre les pharisiens, et réciproquement. Ainsi, il avait eu provisoirement la vie sauve. Je lui ai accordé la sagesse nécessaire. Je t’en donnerai également contre tes adversaires, et J’accomplirai ma volonté au travers de ta vie.

                                                        Gwen Shaw

lundi 22 septembre 2014

C’EST AVEC BEAUCOUP D’ARGENT QUE J’AI ACQUIS CE DROIT

Lecture biblique : Actes 22. 22-30
« Le commandant reprit : C'est avec beaucoup d'argent que j'ai acquis ce droit de citoyen. » (Actes 22. 28a)

La liberté est le plus grand trésor que tu puisses avoir ici-bas. Il y a de nombreuses sortes de liberté :
1. La liberté d’habitudes coupables. Beaucoup croient être libres, mais sont liés par des habitudes qui contrôlent leurs pensées et leurs actes. Même si tu as une grande force physique ou morale, les chaînes de tes mauvaises habitudes t’entravent. Tant que tu es contrainte de satisfaire tes pulsions intérieures irrésistibles, tu n’es pas libre.
2. La liberté de la dépression, de la critique, des plaintes, etc… Beaucoup semblent mener une vie droite, mais sont minés intérieurement par leurs pensées et leurs paroles négatives. Il s’agit bien d’un redoutable lien qui assombrit toute leur vie et (s’il s’agit de leurs paroles) celle des autres.
3. La liberté de relations néfastes. Beaucoup souffrent terriblement d’un mauvais mariage ou de mauvaises relations. Ils subissent des épreuves inouïes parce qu’ils se sentent redevables envers quelqu’un d’autre. Mais s’ils voulaient s’en affranchir, Je pourrais les délivrer de ces chaînes asservissantes.
4. La liberté de tout désir, quel qu’il soit. En moi, tu peux trouver tout ce dont tu as besoin. C’est moi qui pourvois à tout. Si tu fixes les regards sur moi seul, Je ferai pour toi des choses si grandes et d’une telle puissance que cela dépassera ton entendement et ta compréhension. Tu n’es pas obligée de vivre comme une mendiante. Réjouis-toi en moi : si tu te réjouis et que tu es reconnaissante envers moi pour ce que J’ai fait, J’accomplirai des prodiges en ta faveur. Tu es libre parce que J’ai acquis cette liberté pour toi. Cela m’a coûté tout ce que J’avais, et pour l’acquérir, tu devras aussi payer le prix fort. Aie soin de ne pas te laisser à nouveau prendre au piège.

         J’ai payé très cher pour te libérer
         De tout ce qui risque de détruire ton âme ;
         Si tu acceptes de ne regarder qu’à moi
         Je comblerai tous tes besoins et te rétablirai.

                                                        Gwen Shaw

dimanche 21 septembre 2014

« VAS-Y, CAR JE T’ENVERRAI AU LOIN »

Lecture biblique : Actes 22. 1-21
« Alors le Seigneur m’a dit : Vas-y, car je t'enverrai au loin vers les non-Juifs. » (Actes 22. 21)

Sans aucun doute, tu mèneras une vie plus efficace et tu rendras un témoignage plus puissant parmi les étrangers que chez toi, parmi les tiens.
Paul était connu dans tout Jérusalem. Il affirmait que le grand-prêtre et tous les anciens de Jérusalem pouvaient dire qui il était. (Actes 22. 5) Mais quand il a cherché à leur rendre témoignage de sa conversion, ils n’ont rien voulu savoir (v. 18). Aussi, pendant qu’il priait et cherchait ma face, Je lui ai dit : « Dépêche-toi, sors rapidement de Jérusalem. »
Ne te rends jamais coupable de ne pas honorer les oints du Seigneur que Je t’envoie. Tant de personnes méprisent, rejettent et regardent de haut leurs proches ! Bien connaître les autres peut provoquer le mépris, parce que souvent, Je dois séparer les membres des familles avant de les employer. C’est la triste réalité. Les parents voient toujours leurs enfants comme tels, et non comme mes vases que J’ai oints, et de leur côté, les enfants ne réalisent pas que leurs parents peuvent être les instruments que J’ai choisis : pour eux, il s’agit juste de leur père et de leur mère.
Tant que tu resteras où tu es, Je ne pourrai pas me servir pleinement de toi. Il faut que Je t’envoie au loin, vers des étrangers. Là, on te considérera comme ma servante ointe. On t’honorera, on te respectera et tu pourras amener beaucoup d’âmes à la justice.
Ne te force pas à rester là où tu n’es ni acceptée, ni respectée. Lève-toi et pars au loin. Là, Je t’emploierai et Je te rendrai de grands honneurs.

                                                        Gwen Shaw

samedi 20 septembre 2014

SAVOIR QUAND PARLER

Lecture biblique : Actes 21. 17-40
« Paul reprit : Je suis juif de Tarse en Cilicie, citoyen d'une ville qui n'est pas sans importance. Je t'en prie, permets-moi de parler au peuple ! » (Actes 21. 39)

Parfois, il est bon de citer tes références et de faire part aux autres de tes qualifications.
Certes, Paul ne parlait pas souvent de sa naissance noble, de son instruction, de son rang dans le monde religieux et des souffrances qu’il avait endurées en étant mon missionnaire, mais quelquefois, mon Esprit le poussait à révéler et à exposer qui il était.
Toi aussi, tu dois faire preuve de sagesse concernant ce que tu vas dire aux autres à ce sujet. Parfois, mieux vaut garder le silence ; d’autres fois, tu peux dévoiler certaines parties de ton passé, et d’autres fois encore, tu peux en exposer davantage. Mais en toute vie, certaines choses ne doivent jamais être dites ni révélées. Par exemple, Paul a expliqué qu’il lui avait été donné « une épine dans la chair », mais jamais il n’a précisé de quoi il s’agissait. Il n’a jamais parlé non plus de sa vie privée : était-il marié, avait-il des enfants ? Il a gardé un silence absolu à ce sujet, et moi aussi.
Tu n’as pas à satisfaire un monde curieux en lui racontant tout ce qu’il a envie de savoir. N’ouvre la bouche que lorsque Je te le demande. Moi non plus, je n’ai pas fait étalage de ma naissance, de ma vie et de ma destinée pour satisfaire la curiosité générale. Apprends de moi à ne parler que lorsque le Père te pousse à le faire.

                                                        Gwen Shaw

vendredi 19 septembre 2014

PRET !

Lecture biblique : Actes 21. 1-16
« Il a répondu : Que faites-vous là à pleurer et à me briser le cœur ? Je suis prêt non seulement à être emprisonné, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. » (Actes 21. 13)

Comme le célèbre prophète Agabus avait prophétisé auparavant qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre, ce qui s’est effectivement produit au temps de l’empereur Claude (Actes 11. 28), l’Eglise primitive le considérait comme l’un des plus grands prophètes de son temps. Aussi, lorsque mon Esprit l’a poussé à aller de la Judée à Césarée pour adresser à Paul cet avertissement prophétique, les proches de Paul ont été bouleversés. Tous ceux qui l’aimaient et qui étaient avec lui depuis longtemps étaient persuadés que toutes leurs craintes et leurs inquiétudes pour lui étaient fondées. Paul était bel et bien en grand danger !
Quand Agabus a pris la ceinture de Paul pour s’attacher les pieds et les mains avec, il a démontré clairement et sans ambiguïté son incarcération future. Il a même ajouté que l’apôtre serait livré aux non-Juifs.
Lorsque Paul a été arrêté par les Juifs dans le temple de Jérusalem après que cette prophétie ait été donnée, le commandant de la garnison romaine affecté à ce poste s’est emparé de lui et l’a attaché aux deux chaînes (l’une pour les mains de Paul, l’autre pour ses pieds), accomplissant ainsi à la lettre la prophétie d’Agabus.
Le plus grand test de Paul, en accomplissant ce qu’il sentait être son plus lourd et plus grand sacrifice, a été de voir ses bien-aimés compagnons souffrir à cause de lui. Quand ils ont entendu la prophétie d’Agabus, ils ont immédiatement pleuré à fendre l’âme, et ils ont supplié si vivement Paul de ne pas aller à Jérusalem, qu’il a à peine pu le supporter.
Tu ne souffriras pas seulement toi-même en répondant à mon appel. Tu es prête intérieurement à accomplir tous les sacrifices et même à offrir ta vie, mais tu sais que tes bien-aimés devront souffrir quand tu t’engageras totalement envers moi, et c’est très éprouvant. Les voir pleurer et se désoler à cause de ta consécration envers moi te brise le cœur, et certains ne comprennent pas que tu doives quitter ta famille et tes bien-aimés pour répondre à mon appel. Mais tu es liée par l’Esprit. C’est pour cette seule raison que Paul est parvenu à affronter l’esclavage des chaînes romaines.
Ne laisse pas les larmes des plus chers de tes compagnons délier les liens qui te soumettent à moi. Que leurs larmes et leurs supplications ne te fassent jamais renoncer aux vœux que tu m’as faits. Tu dois affronter ma Jérusalem. C’est ma volonté. Tu n’es pas seule. Je suis avec toi.

                                                        Gwen Shaw

jeudi 18 septembre 2014

FAIRE SES ADIEUX

Lecture biblique : Actes 20. 36-38
« Ils se jetaient au cou de Paul et l'embrassaient, attristés surtout parce qu'il avait dit qu'ils ne verraient plus son visage. » (Actes 20. 37b, 38a)

Oui, mon enfant les adieux sont toujours tristes. Pour toi, il est difficile de renoncer à une belle amitié pleine d’amour et de confidences.
Mais les adieux sont toujours nécessaires, car tu vis dans une demeure temporaire. Tant que tu ne seras pas au ciel, tu devras te séparer de ceux qui te sont chers. Mais prends courage. Comme tu vis dans un monde provisoire, même tes « Au revoir » le sont aussi, car dans l’au-delà, tu rejoindras tous les autres êtres vivants, certains uniquement devant le trône du jugement, d’autres pour toute l’éternité. Et tes relations avec eux seront bien meilleures et plus harmonieuses qu’ici-bas, où les imperfections entachent tes amitiés. Au ciel, tous les esprits seront parfaits.
La véritable amitié est la fusion de deux esprits, et non de deux corps. C’est pour cela que deux corps, même proches de la perfection, peuvent être en désaccord et même se détester.
L’amour est inspiré par l’esprit et non par le magnétisme corporel. C’est pourquoi tu peux me consacrer ta vie et continuer à aimer ardemment après la « mort ».
N’hésite pas à ouvrir ton cœur aux autres, et ne pense pas que parce qu’un bien-aimé t’a quitté ou qu’il est entré dans l’éternité, tu l’as « perdu » une fois pour toutes, car ce n’est pas vrai. La véritable amitié est éternelle. Elle est cimentée par moi, qui vous enlace tous les deux, ton bien-aimé et toi. Dans les prochains jours, prépare-toi à faire beaucoup de tristes adieux, mais ne t’afflige pas trop, car tu retrouveras ceux que tu aimes, et ce sera un jour de grande joie.

                                                        Gwen Shaw

mercredi 17 septembre 2014

LIBRE DU SANG DES HOMMES

Lecture biblique : Actes 20. 26-35
« C'est pourquoi je vous déclare aujourd'hui que je suis pur du sang de vous tous. » (Actes 20. 26)
        
Rares sont mes enfants qui peuvent affirmer qu’ils sont libres du sang de tous les hommes.
J‘ai dit à Ezéchiel que s’il n’incitait pas le méchant à renoncer à ses mauvaises voies pour avoir la vie sauve, il mourait dans ses péchés et Je lui redemanderais son sang (Ezéchiel 3. 18).
Le sang de générations entières d’âmes perdues est sur mes enfants. Cette génération compte davantage d’âmes perdues que toute autre. En 2011, des nations comme la Chine (1,3 milliard d’habitants), l’Inde (près d’1,2 milliard), le Bengladesh (150 millions), les Philippines (près de 100 millions), l’Indonésie (près de 250 millions), le Japon (128 millions), la Malaisie (28 millions), etc… totalisaient des multitudes d’âmes. L’Asie à elle seule comptait près des deux tiers des sept milliards d’âmes de cette planète, et ces chiffres sont en constante augmentation. J’ai besoin de missionnaires, d’hommes comme Paul et de femmes comme Priscille qui accompliront mon œuvre avec un cœur consacré à ma cause et un grand amour pour les perdus. Malheureusement, rares sont ceux qui s’y intéressent, qui prient, donnent et se sacrifient afin d’envoyer des missionnaires. Je veux vous envoyer comme des flambeaux qui éclaireront tous les pays de la terre, même les plus reculés, mais chacun ne pense qu’à ses propres affaires.
J’ai parlé à A. C. Jeffries, mon pionnier missionnaire en Indonésie, dans un rêve. Je lui ai montré les millions d’âmes qui se dirigeaient vers l’enfer. Quand il s’est réveillé, il a vu du sang sur ses mains. Il m’a une nouvelle fois consacré sa vie, malgré son âge avancé, et il s’est rendu en Inde, où Je me suis puissamment servi de lui. Je peux faire de toi une gagneuse d’âmes, quel que soit ton âge. Dis aux retraités de me consacrer leur vie et d’aller prêcher, enseigner et vivre pour moi parmi les âmes perdues de cette génération.
Mon enfant, Je peux t’envoyer partout où Je veux et t’ouvrir n’importe quelle porte. Rien n’est trop difficile pour moi. Ne te trouve pas d’excuses. Jeûne et prie afin d’avoir un fardeau pour les âmes perdues. J’ai besoin d’une armée. Je me servirai de tous ceux qui sont prêts à m’offrir leur vie. Mon Saint-Esprit travaillera à travers n’importe quel être humain, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, d’un adulte ou d’un enfant.
Prie pour que Je te donne de l’amour et un fardeau pour les âmes perdues. Demande-moi une vision, car sans vision, le peuple périt (Proverbes 29. 18). Les anges s’affligent en voyant les multitudes qui vont en enfer. Ils pleurent pour ceux qui sont perdus. Cette année, davantage de gens sont allés en enfer que pendant des siècles autrefois. Rien que pour les millions d’Asiatiques, l’enfer est obligé d’élargir ses limites. Transmets ce fardeau à mon peuple. Réveille-le ! Je sonnerai l’alarme avec toi !

                                                        Gwen Shaw

mardi 16 septembre 2014

INEBRANLABLE

Lecture biblique : Actes 20. 24-25
« Mais je n’y attache aucune importance et je ne considère pas ma vie comme précieuse, pourvu que j'accomplisse [avec joie] ma course et le ministère que le Seigneur Jésus m'a confié : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » (Actes 20. 24)

Ma chère et fidèle enfant, c’est moi qui t’ai fortifiée en Esprit, afin qu’aucune opposition, sous quelque forme qu’elle se présente, ne puisse te décourager.
Quand tu m’as dit « Oui » et que tu m’as donné ta vie, J’ai mis sur toi le sceau de mon Saint-Esprit pour que tu sois capable de respecter l’alliance de consécration que J’ai faite avec toi.
Rien n’aura le pouvoir de t’ébranler si tu es prête à souffrir et à supporter le rejet et les préjugés des autres contre ta vocation.
Ne la défends jamais ; ne cherche ni à prouver qui tu es, ni à démontrer que tu es qualifiée. Toutes ces actions sont indignes d’une personne de ton envergure et de ta valeur.
Quand les références de Paul ont été remises en question, il n’a pas riposté en dressant la liste de ses convertis, des villes dans lesquelles il a prêché, des nations qu’il a bouleversées ou de ses nombreux miracles de guérison. Il a prouvé son appel en souffrant et en endurant les persécutions pour moi.
Oui, beaucoup peuvent parler de leurs longues années de ministère à succès, des églises qu’ils ont bâties, des membres qu’ils y ont ajoutés, mais rares sont ceux qui peuvent montrer les blessures et les cicatrices des batailles qu’ils ont vaillamment menées.
Si tu ne comptes pas au nombre de ceux qu’on applaudit et qu’on acclame, ce n’est pas dû au hasard. Les hommes ne te considèrent pas comme une vedette, mais cela ne t’empêche pas de rester fidèle à ton appel, et aucune opposition humaine ne peut te détourner de ce que tu as résolu dans ton cœur.

                                                        Gwen Shaw

lundi 15 septembre 2014

LIE PAR L’ESPRIT

Lecture biblique : Actes 20. 22-23
 « Et maintenant voici que, lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem, sans savoir ce qui m'arrivera. Je sais seulement que, de ville en ville, des liens et des souffrances m'attendent. » (Actes 20. 22, 23)

Lié par l’Esprit ! Tu ne peux ni faire ce qui te plaît, ni choisir ta propre voie. Ta vie est liée par l’Esprit. Depuis que le Saint-Esprit a dit : « Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour la tâche à laquelle je les ai appelés », Paul a été lié par le Saint-Esprit après avoir jeûné à Antioche. J’ai accompli une si grande œuvre dans son esprit que ce dernier a été lié à mon Saint-Esprit.
Quand tu t’engages à faire toute ma volonté dans ta vie, un mariage se produit : ton esprit est uni au Saint-Esprit, dont il porte le sceau. Cela amène tout ton être à se soumettre à la volonté du Saint-Esprit pour le reste de ta vie. Il devient ton guide, ton consolateur, ton conseiller, ta puissance, ton protecteur. Dès lors, il agit dans ton existence ; il y plante des semences de grâce, en particulier celles de ma Parole, qui portent ensuite du fruit dans ta vie.
Beaucoup de personnes ont critiqué Paul d’être allé à Jérusalem alors qu’il avait souvent été prévenu des dangers qui l’attendaient. Mais il était « lié par l’Esprit », et pour lui, c’était la seule chose qui comptait. Je l’ai prévenu parce que Je suis fidèle à ceux que J’aime. Je ne les amène nulle part sans les avoir préparés à ce qui les attend. J’ai averti Paul afin qu’il puisse préparer son esprit à souffrir pour mon nom.
Moi aussi, Je connaissais mon avenir et Je savais ce qui m’attendait la dernière fois que Je suis allé à Jérusalem, mais ce n’est pas parce que tu sais que des souffrances t’attendent que tu dois tenter d’y échapper (Jean 12. 27).
Paul avait deux désirs : celui de mourir pour moi à Jérusalem et celui de se rendre à Rome. Mon Esprit a répondu à ses deux désirs. A Jérusalem, il a perdu son prestige, sa gloire, sa renommée et son honneur, puis il est allé à Rome. Si tu es liée par l’Esprit, aucune situation ne t’ébranlera.

                                                        Gwen Shaw

dimanche 14 septembre 2014

DANS LES MAISONS

Lecture biblique : Actes 20. 13-21
« J'ai servi le Seigneur en toute humilité, avec [beaucoup de] larmes et au milieu des épreuves que provoquaient pour moi les complots des Juifs. Vous savez que, sans rien cacher, je vous ai annoncé et enseigné tout ce qui vous était utile, en public et dans les maisons… » (Actes 20. 19, 20)

Mon bien-aimé serviteur Paul ne pouvait être aussi grand qu’il l’était qu’à cause de son humilité. Sans elle, il aurait été trop fier pour accepter la souffrance et endurer l’opprobre, mais il a persévéré malgré sa douleur.
Toi aussi, tu as été appelée à marcher sur ce même sentier d’humilité, de larmes et de tentations, en subissant également les « complots » de tes ennemis.
Satan a tenté bien des fois de détruire Paul par l’intermédiaire de ceux qui le haïssaient. Toi aussi, tu as expérimenté ce même genre de haine redoutable. C’est seulement en restant proche de moi et en ressentant mon amour que tu pourras avoir la force de vaincre les peurs qui risquent de t’assaillir, à cause des terribles vibrations que la haine de tes ennemis transmettra à ton esprit.
Paul n’a rien caché. Il a annoncé tout le conseil de Dieu. Non seulement il a prêché publiquement l’Evangile à de grandes foules, mais il a été assez humble pour le prêcher dans les maisons, même à quelques personnes. Ne sois jamais trop imbue de toi-même ou trop orgueilleuse pour enseigner et prêcher dans des réunions de maisons, car parfois, J’agirai avec plus de puissance dans une humble demeure que dans une synagogue ou une église. Sois toujours prête à me servir humblement partout où Je t’enverrai.

                                                        Gwen Shaw

samedi 13 septembre 2014

PARLER JUSQU’AU MATIN

Lecture biblique : Actes 20. 7-12
« Ensuite il est remonté, a rompu le pain et a mangé. Il a poursuivi ses entretiens jusqu'à l'aube, puis il est parti. » (Actes 20. 11)

La communion entre mes enfants leur donne un avant-goût du ciel. Les anges aiment rester auprès d’eux pour les écouter parler de ce qui glorifie mon nom. Si tu pouvais voir mes anges, tu constaterais qu’ils hochent la tête en souriant et qu’ils se souviennent de plusieurs choses merveilleuses que J’ai accomplies dans ta vie et dans celle de tes amis, qu’ils connaissent aussi bien que toi-même. Oui, ils savent même mieux que toi qui ils sont ! Et ils étaient auprès d’eux pour les aider lorsque tous ces prodiges ont eu lieu.
Mais quand tu critiques mes enfants et colportes des ragots à leur sujet, même si ce que tu dis est exact, les anges secouent la tête, mettent leurs doigts devant leurs lèvres et soupirent. Si seulement tu pouvais les voir, tu ravalerais les paroles qui coulent si abondamment de tes lèvres. 
C’est pourquoi tu te sens si mal à l’aise après avoir dit du mal de l’un de mes enfants. Tu as beaucoup attristé les anges, qui savent que tu ignores une grande partie de l’histoire. Tu juges sans avoir toutes les preuves. Et tu ressens les vibrations de la souffrance des anges, ce qui t’attriste à ton tour. Ce qu’ils veulent, c’est que tes propos provoquent la joie et la victoire.
Dans Malachie 3. 16, il est dit que lorsque tu parles des glorieuses choses de Dieu, Je suis attentif et J’écoute. Toutes ces conversations spirituelles sont même écrites pour toujours. Les véritables joyaux de mon royaume sont ceux de mes enfants qui font en sorte que leurs conversations glorifient systématiquement le Seigneur.
Paul avait beaucoup de choses à dire à mes enfants de Troas. Il y avait passé une semaine, mais le dernier jour, ils voulaient continuer à discuter avec lui. Quand Eutychus avait été ressuscité d’entre les morts, cela les avait tellement enthousiasmés qu’ils n’avaient plus du tout sommeil. Ils ont pris un en-cas au milieu de la nuit et ont continué à parler jusqu’à l’aube. Il y avait tant de miracles à raconter, tant de bénédictions à évoquer, tant de réponses aux prières à partager ! Ne crains pas de parler de moi toute la nuit, même si tu dois partir le lendemain. Souviens-toi de Philippiens 4. 8 : « Enfin, frères et sœurs, portez vos pensées sur tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est digne d'être aimé, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est synonyme de qualité morale et ce qui est digne de louange. »

                                                        Gwen Shaw

vendredi 12 septembre 2014

FORME LES AUTRES PAR L’EXPERIENCE

Lecture biblique : Actes 20. 1-6
 « Il avait pour l'accompagner [jusqu'en Asie] Sopater de Bérée, [fils de Pyrrhus,] Aristarque et Secundus de Thessalonique, Gaïus de Derbe, Timothée, ainsi que Tychique et Trophime, originaires d'Asie. » (Actes 20. 4)

Sept hommes ont accompagné Paul lors de son troisième voyage missionnaire rapporté dans les Actes. Examinons chacun d’eux de plus près :
Sopater venait de Bérée, la ville macédonienne proche de Thessalonique dont les habitants étaient « plus nobles » que les Thessaloniciens, puisqu’ils ont accueilli la Parole avec beaucoup d’empressement et qu’ils ont examiné chaque jour les Ecritures. C’est aussi à cet endroit qu’un grand nombre de femmes et d’hommes en vue ont cru en Dieu (Actes 17. 11, 12). Sopater signifie : « vie du Père ».

Aristarque venait de Thessalonique. Dans Actes 27. 2, il était avec Paul lorsqu’il a été embarqué sur un navire à Césarée afin d’être incarcéré à Rome. Dans Colossiens 4. 10, Paul l’appelle son compagnon de détention. Il est aussi mentionné dans Philémon 24. Aristarque signifie « le meilleur dirigeant, le meilleur gouverneur ». Lui aussi a été arrêté à Ephèse et entraîné au théâtre (Actes 19. 29).

Secundus : il venait de Thessalonique et n’est mentionné que
dans ce passage. Son nom signifie : « le second ».

Timothée, de Derbe et de Lystre, était comme un fils pour Paul. Son nom signifie : « qui adore Dieu, honoré de Dieu ».

Gaïus de Derbe est mentionné dans Romains 16. 23 en tant qu’hôte de Paul. Il a également été arrêté à Ephèse avec Aristarque (Actes 19. 29). Il a été baptisé par Paul (1 Corinthiens 1. 14)  et 3 Jean a été écrit à un bien-aimé ancien nommé lui aussi Gaïus. Ce nom signifie : « homme de cette terre ».

Tychique a apporté aux Ephésiens la lettre de Paul (Ephésiens 6. 21). Paul l’a appelé un frère bien-aimé et un fidèle serviteur dans le Seigneur (Ephésiens 6. 21, 22). Il a également porté la lettre de Paul aux Colossiens (Colossiens 4. 7), et il a été désigné comme « notre frère bien-aimé, un serviteur fidèle et mon compagnon de service dans le Seigneur ». Paul a déclaré l’avoir envoyé pour prendre des nouvelles des Colossiens et pour réconforter leurs cœurs. Dans 2 Timothée 4. 12, il a expliqué qu’il l’a fait aller de Rome à Ephèse. En écrivant à Tite, Paul lui parle de lui envoyer Tychique pour que Tite le rejoigne ensuite à Nicopolis (Tite 3. 12). Son nom signifie : « chanceux ».
.
Trophime : il venait d’Ephèse. Il a accompagné Paul lors de son dernier voyage à Jérusalem, où il a été arrêté (Actes 21. 29). Paul a expliqué à Timothée qu’il avait dû laisser Trophime à Milet parce qu’il était malade (2 Timothée 4. 20). Son nom signifie : « nourri ».
Paul a pris ces hommes avec lui pour les former à la haute vocation de Dieu. Ils venaient de plusieurs villes, parlaient différentes langues et étaient issus de milieux variés. Ils n’avaient ni le même âge, ni la même nationalité. Paul savait que la meilleure manière de leur donner une vision missionnaire était de les emmener avec lui lors de ses voyages. Ils ont souffert avec lui, ont été arrêtés à sa place, faussement accusés, jetés en prison avec lui. Ils ont été malades, ils ont navigué et enduré des naufrages, souffert du froid et de la chaleur et connu la joie de me servir.
Paul leur a fait confiance pour porter ses lettres (ou épîtres) aux Eglises et pour faire un rapport véridique aux chrétiens.
Je veux que tu formes ceux que Je t’ai donnés en leur faisant partager tes voyages, tes souffrances, ton rejet. L’expérience est un pédagogue hors pair. Ne t’imagine pas qu’une seule personne est indispensable dans son travail. Je peux me servir de mes vases comme Je le souhaite.
Certains réussiront, d’autres renonceront et te décevront. N’hésite pas à prendre avec toi dans tes voyages missionnaires tous ceux que J’ai appelés à cette mission.

S’il te plaît, reviens travailler avec moi ;
Les champs sont blancs et j’ai besoin de toi ;
Gagnons ensemble cette moisson d’or,
J’ai besoin de toi, tu le sais.

Jadis, nous moissonnions ensemble,
Nous semions les graines main dans la main,
Souriions, riions et pleurions comme des sœurs,
Mais maintenant, je travaille de nouveau seule.

Tu disais être ma fidèle fille,
Tu m’avais promis de partager mon fardeau,
Mais parvenue au sommet, tu t’es éclipsée
Et tu m’as laissé poursuivre seule mon chemin.

N’entends-tu pas mon appel ?
Ton cœur m’a-t-il oubliée ?
Dois-je travailler jusqu’au crépuscule
Seule, sans que tu m’accompagnes ?

                                                        Gwen Shaw