Lecture biblique : Actes 20.
1-6
« Il avait
pour l'accompagner [jusqu'en Asie] Sopater de Bérée, [fils de Pyrrhus,]
Aristarque et Secundus de Thessalonique, Gaïus de Derbe, Timothée, ainsi que
Tychique et Trophime, originaires d'Asie. » (Actes 20.
4)
Sept hommes ont accompagné Paul lors
de son troisième voyage missionnaire rapporté dans les Actes. Examinons chacun
d’eux de plus près :
Sopater venait de Bérée, la ville macédonienne
proche de Thessalonique dont les habitants étaient « plus nobles »
que les Thessaloniciens, puisqu’ils ont accueilli la Parole avec beaucoup
d’empressement et qu’ils ont examiné chaque jour les Ecritures. C’est aussi à
cet endroit qu’un grand nombre de femmes et d’hommes en vue ont cru en Dieu
(Actes 17. 11, 12). Sopater signifie : « vie du Père ».
Aristarque venait de Thessalonique. Dans Actes
27. 2, il était avec Paul lorsqu’il a été embarqué sur un navire à Césarée afin
d’être incarcéré à Rome. Dans Colossiens 4. 10, Paul l’appelle son compagnon de
détention. Il est aussi mentionné dans Philémon 24. Aristarque signifie
« le meilleur dirigeant, le meilleur gouverneur ». Lui aussi a été
arrêté à Ephèse et entraîné au théâtre (Actes 19. 29).
Secundus : il venait de Thessalonique
et n’est mentionné que
dans ce
passage. Son nom signifie : « le second ».
Timothée, de Derbe et de Lystre, était comme
un fils pour Paul. Son nom signifie : « qui adore Dieu, honoré de
Dieu ».
Gaïus de Derbe est mentionné dans Romains
16. 23 en tant qu’hôte de Paul. Il a également été arrêté à Ephèse avec
Aristarque (Actes 19. 29). Il a été baptisé par Paul (1 Corinthiens 1. 14) et 3 Jean a été écrit à un bien-aimé ancien
nommé lui aussi Gaïus. Ce nom signifie : « homme de cette
terre ».
Tychique a apporté aux Ephésiens la lettre
de Paul (Ephésiens 6. 21). Paul l’a appelé un frère bien-aimé et un fidèle
serviteur dans le Seigneur (Ephésiens 6. 21, 22). Il a également porté la
lettre de Paul aux Colossiens (Colossiens 4. 7), et il a été désigné comme
« notre frère bien-aimé, un serviteur fidèle et mon compagnon de service
dans le Seigneur ». Paul a déclaré l’avoir envoyé pour prendre des
nouvelles des Colossiens et pour réconforter leurs cœurs. Dans 2 Timothée 4.
12, il a expliqué qu’il l’a fait aller de Rome à Ephèse. En écrivant à Tite,
Paul lui parle de lui envoyer Tychique pour que Tite le rejoigne ensuite à
Nicopolis (Tite 3. 12). Son nom signifie : « chanceux ».
.
Trophime : il venait d’Ephèse. Il a accompagné
Paul lors de son dernier voyage à Jérusalem, où il a été arrêté (Actes 21. 29).
Paul a expliqué à Timothée qu’il avait dû laisser Trophime à Milet parce qu’il
était malade (2 Timothée 4. 20). Son nom signifie : « nourri ».
Paul a pris
ces hommes avec lui pour les former à la haute vocation de Dieu. Ils venaient
de plusieurs villes, parlaient différentes langues et étaient issus de milieux
variés. Ils n’avaient ni le même âge, ni la même nationalité. Paul savait que
la meilleure manière de leur donner une vision missionnaire était de les
emmener avec lui lors de ses voyages. Ils ont souffert avec lui, ont été
arrêtés à sa place, faussement accusés, jetés en prison avec lui. Ils ont été
malades, ils ont navigué et enduré des naufrages, souffert du froid et de la
chaleur et connu la joie de me servir.
Paul leur a
fait confiance pour porter ses lettres (ou épîtres) aux Eglises et pour faire
un rapport véridique aux chrétiens.
Je veux que
tu formes ceux que Je t’ai donnés en leur faisant partager tes voyages, tes
souffrances, ton rejet. L’expérience est un pédagogue hors pair. Ne t’imagine
pas qu’une seule personne est indispensable dans son travail. Je peux me servir
de mes vases comme Je le souhaite.
Certains
réussiront, d’autres renonceront et te décevront. N’hésite pas à prendre avec
toi dans tes voyages missionnaires tous ceux que J’ai appelés à cette mission.
S’il te
plaît, reviens travailler avec moi ;
Les champs
sont blancs et j’ai besoin de toi ;
Gagnons
ensemble cette moisson d’or,
J’ai besoin
de toi, tu le sais.
Jadis, nous
moissonnions ensemble,
Nous semions
les graines main dans la main,
Souriions,
riions et pleurions comme des sœurs,
Mais
maintenant, je travaille de nouveau seule.
Tu disais
être ma fidèle fille,
Tu m’avais
promis de partager mon fardeau,
Mais
parvenue au sommet, tu t’es éclipsée
Et tu m’as
laissé poursuivre seule mon chemin.
N’entends-tu
pas mon appel ?
Ton cœur
m’a-t-il oubliée ?
Dois-je
travailler jusqu’au crépuscule
Seule, sans
que tu m’accompagnes ?
Gwen
Shaw